Les trois soldats de l’Otan tués dimanche en Afghanistan par un homme portant un uniforme de la police afghane ou s’il s’agissait d’un insurgé déguisé en policier, selon la même source.
La question de la sécurité des membres du personnel civil et militaire de l’Otan et de l’infiltration croissante de leurs rangs par la rébellion est d’autant plus importante qu’ils sont chargés de former les militaires, policiers et fonctionnaires afghans qui devront sécuriser et administrer seuls l’Afghanistan après le départ des dernières troupes de combat de l’Isaf.
L’attaque dimanche a eu lieu dans la province du Helmand, un bastion de l’insurrection talibane où sont déployés des soldats britanniques et américains de la Force internationale de l’Otan en Afghanistan (Isaf).
Selon un porte-parole de l’Isaf, contacté par l’AFP, l’assaillant, blessé, a été capturé et emprisonné après l’attaque. L’enquête en cours n’a pas encore permis de déterminer si l’homme faisait véritablement partie de la police afghane ou s’il s’agissait d’un insurgé déguisé en policier, selon la même source.
La question de la sécurité des membres du personnel civil et militaire de l’Otan et de l’infiltration croissante de leurs rangs par la rébellion est d’autant plus importante qu’ils sont chargés de former les militaires, policiers et fonctionnaires afghans qui devront sécuriser et administrer seuls l’Afghanistan après le départ des dernières troupes de combat de l’Otan, prévu pour fin 2014.
La coalition de l’Otan, dirigée par les Etats-Unis, est arrivée en Afghanistan fin 2001 pour traquer Oussama ben Laden après les attentats du 11 septembre et renverser les talibans alors au pouvoir à Kaboul.
Les Occidentaux, qui ont installé à Kaboul un gouvernement allié après avoir fait tomber le régime des talibans, n’ont toutefois jamais réussi à vaincre militairement la rébellion de ces derniers, particulièrement actifs dans leurs bastions du sud et de l’est. Les trois soldats de l’Otan tués dimanche en Afghanistan par un homme portant un uniforme de la police afghane. Pendant cet échange de tirs, les trois soldats ont été blessés et malgré les secours de première urgence qu’ils ont reçus sur place, ils ont succombé à leurs blessures », a ajouté le ministère.
Ces morts portent à 422 le nombre de militaires britanniques tués en Afghanistan depuis l’intervention de l’Otan en octobre 2001, et à 26 le nombre d’Occidentaux tués cette année par leurs alliés afghans ou des rebelles infiltrés, à deux ans et demi de la fin du retrait prévu.