Socialos collabos - Lukas Stella

Publié le 02 juillet 2012 par Lukasstella

 Lukas Stella, juillet 2012

Les socialistes d'apparat ont escroqué une fois de plus leurs électeurs, trop crédules. Le changement annoncé n'était qu'une continuité générale, masquée par quelques détails placés comme des leurres au devant de la scène. Avec le pacte budgétaire européen et mécanisme européen de stabilité, les socialos, en refusant un référendum, limitent volontairement le pouvoir de l'État à une simple gestion des affaires des milliardaires américains qui spéculent sur les dettes des États, en espérant ainsi, pouvoir sauver le dollars de la faillite. Ces socialistes de droite ont livré sur un plateau le contrôle des politiques des États européens aux larbins de la haute bourgeoisie. 

"L'invention de la crise" est une escroquerie sur un futur en perdition. La totalité des impôts sur le revenue ne suffiront bientôt plus à payer les intérêts d'une dette perpétuelle qui ne sera jamais remboursée. Les gouvernements deviennent ainsi ouvertement les gérants des affaires mafieuses et des trafics opaques de la haute finance, qui font des fortunes gigantesques en jouant sur ces dettes qu'ils ont eux-mêmes créées. 

Ennemis des populations qu'ils appauvrissent, les socialos-collabos viennent de déclarer, au nom du capital, la guerre sociale et de brader la république en évacuant définitivement ce qui restait de semblant de démocratie. La dictature économique et financière renforce son pouvoir sur les populations et institue sa domination spectaculaire par une généralisation totalitaire. Tous discours et toutes pensées semblent sous contrôle en s'intégrant à l'idéologie dominante. Mais ce qu'ignore l'objectif du spectacle c'est le hors champ, tout ce qui est trop diffus et qu'il ne peut pas cadrer lui échappe. 

La croyance religieuse au spectacle du monde s’effrite par endroits à l’envers du décor, et certains s’aperçoivent qu’on voudrait nous faire croire qu’il n’y a plus d’autres choix... 

Nous sommes le monde en devenir, "L'État n'est plus rien, soyons tout !"