Quelques zones d'ombre subsistent dans cette affaire, et parmi celles-ci on relèvera ce qui suit:
- le collaborateur licencié semble avoir attendu deux ans (de 2005 à 2007) pour finalement, dans un mouvement dont on ne saisit pas bien les buts, ne plus pouvoir se retenir de parler de cette affaire sur laquelle il avait admis de rester totalement discret : pourquoi ? que les images l'aient choqué en 2005, soit, puisqu'il le dit, mais on ne veut pas croire raisonnablement qu'un homme mûr soit choqué et hanté par de telles images pendant deux ans au point de ne plus pouvoir se retenir d'en parler. On a franchement l'impression qu'il a voulu quelque part "renégocier" le prix de son silence…et que ça n'a pas marché; - pourquoi, si le licenciement n'a à voir qu'avec une rupture du lien de confiance (et pas les photos elles-mêmes) la RSR offre-t-elle une sorte de poste voie de garage en Suisse alémanique à l'intéressé ? par pure humanité ? - pourquoi enfin continuer de taire le nom des fameux experts ? parce qu'ils ne pensent pas comme le juge d'instruction actuellement saisi ? ne perdons pas de vue que pour ce juge d'instruction, il y a matière à inculpation et semble-t-il à condamnation. Mais le juge du bureau voisin aura peut-être un autre avis, et enfin le juge du siège chargé de trancher en finale pourrait en avoir encore un troisième. Ce genre d'estimation ne relève pas de la science exacte et surtout fait partie du pouvoir d'appréciation d'un juge. Trois experts convoqués nuitamment pour donner en vitesse un avis à la RSR ne pouvaient sûrement pas faire mieux que ce qu'ils ont fait en deux heures. Et surtout, rien ne permet de dire à l'heure actuelle qu'on va sans autre forme de procès vers une condamnation même légère. L'intéressé a semble-t-il plus ou moins admis les faits, mais en tous cas pas leur qualification juridique. Alors que craint-on ?