En 1991, sa volonté première était de certifier une agriculture biologique grâce à des acteurs convaincus. William Vidal, PDG et cofondateur d’Ecocert explique son activité : « il ne peut y avoir de contrôle sans règle et ces règles doivent avoir un sens. Notre rôle est de surveiller cela ». L’entreprise certifie déjà les produits issus de l’agriculture biologique (label AB en 1996), les cosmétiques Bio (Cosmébio en 2002) puis les produits du commerce équitable (Bio équitable en 2004) et pour finir, le label Ecocert ESR pour une écologie sociale et responsable en 2007.
Ecocert a depuis longtemps dépassé son simple rôle d’organisme certificateur accrédité. C’est aujourd’hui un acteur influent sur de grandes problématiques, par exemple la réforme du cahier des charges européen.
Dans l’optique de mettre en avant une économie du « bien-être », le certificateur Bio continue son action de contrôle. Ecocert va ainsi pouvoir contrôler et valoriser les compensations d’émissions de carbone des entreprises grâce au Verified Carbon Standard (VCS). « Beaucoup de choses sont mal faites, il y a notamment beaucoup de conflits d’intérêts. C’est pourquoi nous venons pour faire avancer les choses » avoue Xavier Hatchoudo, responsable du service Changement climatique.
Deux autres cahiers des charges vont être lancés, le premier pour les Espaces bien-être écologique qui certifiera une gestion écologique des espaces verts, le deuxième pour les Golfs écodurables qui assurera une gestion saine de ces espaces très consommateur d’eau. De nouvelles actions qui rappellent le côté militant de l’entreprise.
Ecocert en quelques chiffres :
- 29.6 Millions d’Euros de chiffres d’affaires en 2011
- 65% de la certification AB en France
- 21 bureaux à l’étrange
- Présent dans 80 pays sur les 5 continents
- 540 salariés
Source : Novethic