Les prix de poésie fleurissent. Rares sont les stands du marché de la poésie qui n’exhibent pas le leur. C’est quand même une façon de découvrir un auteur.
Au stand des éditions Henry, je rencontre ainsi Carlos Dorim, qui vient de publier La vie qui gronde.
Les textes sont courts, les mots simples et la première lecture aisée. Il faut y revenir pour donner « un coup de peigne / à l’horizon » et s’apercevoir comme les éléments se mélangent. Les nuages sont sur l’eau, la terre prend vol, la nuit est un endroit, l’automne un regard… Le poète transforme le quotidien par un léger déplacement de mots.
Parfois
il est si difficile
de tenir debout
que les arbres s’élèvent
et reposent en vous