Les États Unis présentent une particularité : les chèques de salaires hebdo ou mensuels y sont encore répandus. Le salarié peut obtenir son salaire en especes en échange du chèque dans toute banque ou dans des officines. Pour cela il n est pas nécessaire d avoir un compte en banque (contrairement à la France). Il y a donc un nombre conséquent de salariés non bancarises. Ces chèques font l objet de fraude, compte tenus de leur liquidité. Côté automatisation, il y a déjà des distributeurs de billets qui paient ces chèques : ils ont la particularité de distribuer des pièces, car les salaires ne sont pas forcément des sommes qui tombent juste en billets, sans compter les cents. Ce qui occupent les banquiers américains (cf l article d américan banker) est la possibilité d offrir un nouveau type de bancarisation : en couplant la remise de chèque par smartphones et les cartes prépayées. Cette solution originale pose de façon cruciale la gestion du risque de la remise de chèque, car les montants sont élevés (ce sont des salaires) et la rapidité d utilisation est forte. C est le terrain d action de la société Plastyc. Cette solution de bancarisation est certes très américaine, mais elle montre l avance que les banquiers américains prennent sur la gestion du risque de la remise de chèque, comme ils l ont fait sur la gestion du risque carte sur internet.