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Ma deuxième demande d’asile vient d’être déboutée le 06 de ce mois de juin 2012. La situation ne s’est donc pas améliorée. Bien au contraire.
Les instances de l’immigration n’étant plus censées m’accorder l’accueil, du moment que j’ai reçu l’ordre de quitter le territoire, la pression s’est accrue depuis le 1er mars 2012, date à laquelle ma première procédure a été clôturée.
Au risque de me retrouver dans la rue, puisque ma demande de prolongation de l’aide matérielle pour raisons médicales a été rejetée, s’est ajoutée la difficulté d’accéder aux soins nécessaires. La demande de régularisation médicale n’ayant pas encore été jugée recevable, je serais donc, en sursis. En attendant, je ne peux bénéficier que du minimum des soins.
Pour compliquer les choses, une absence quasi-totale de concentration vient aggraver la situation, oblitérant les possibilités de réactions correctes et saines face aux problèmes incessants.
Par ailleurs, mon lieu de résidence (un logis dans la rue la plus malfamée de Charleroi) constitue une source de malaise et de stress continu.
A mon arrivée en décembre passé et après, j’ai été copieusement insultée par des sans-papiers, apparemment algériens. Puisqu’ils sont nombreux à squatter des appartements abandonnés de la même rue ou des alentours.
Alertés, les responsables n’ont pas donné suite à la requête de changement de domicile : étant chez en sursis, il n’y a rien à faire.
La triste réalité est que, je ne puis retourner dans mon pays. Je me suis suffisamment expliquée. Je n’ai rien à gagner à mentir : cela ne fera pas remonter le temps, ni effacer le passé.
Si je me retrouve à la rue, Sa majesté la démocrate et évoluée Belgique aura réussi, ce dont l’Algérie sous-développée de la junte sanguinaire, a longtemps rêvé et réalisé, d’une certaine façon.
Djouher Khater
Charleroi