8e édition du Parcours d’art contemporain en vallée du Lot.
Publié le 01 juillet 2012 par Philippe Cadu
08 Juillet/02 Septembre 2012
Inauguration le samedi 7 juillet 2012 à 15h au centre d’art contemporain, à Cajarc, suivie de la visite des expositions dans les villages, navette gratuite au départ de Cajarc à 16h, retour vers 21h… Pensez à réserver ! au 05 65 40 78 19
http://www.magp.fr/
« Le vrai problème c’est que nous avons trop bien appris à séparer. Il vaut mieux apprendre à relier. Relier, c’est-à-dire pas seulement établir bout à bout une connexion, mais établir une connexion qui se fasse en boucle. »
Edgar Morin
La surprise et l’invention permanente sont les attributs de l’aventure collective d’un tel programme. L’art contemporain s’installe chaque été dans la vallée du Lot entre Cajarc et Saint-Cirq-Lapopie. Le Parcours invite les artistes à présenter leurs oeuvres dans les sites naturels et les villages de la vallée. Il relie ainsi les Maisons Daura, laboratoire de création, au centre d’art contemporain, lieu d’expérimentation artistique. Cette promenade associe la découverte des paysages, des sites patrimoniaux et de la création contemporaine.
Cette année, les artistes sont arrivés en ordre dispersé : les résidents du printemps, Renaud Bézy, Suzanne Husky, Frédérique Loutz et Ernesto
Castillo, Philippe Poupet, Alexandra Sà, dûment choisis dès l’automne pour des projets qui se structurent avec leur présence sur place dès le mois d’avril ; puis, un duo d’artistes Guillaume Robert et Julien Clauss, associé du fait d’une proposition qui “ sonne ” dans la vallée du Lot; et enfin, l’arrivée tardive, dans le cadre d’un échange avec la Colombie, d’Arley Vega, jeune artiste de Medellìn. La Maison des arts confie aux artistes la possibilité de développer leurs pièces respectives et assume avec eux le risque et le plaisir de donner forme à de l’improbable en articulant une pensée qui tient à la géographie du lieu, à son esprit entier entre eaux impétueuses et falaises abruptes, entre verticalités et sinuosités. Il n’y a pas de détours mais la rivière et ses contours pour chemins d’exploration, le passé et le présent pour s’inventer un futur, comme pour lever une carte.