Au Ghana, les scandales financiers se suivent mais ne se ressemblent pas.
Lors d’un festival des chefs et du peuple Akyem Tafo dans la région de l’est, le vice-président du Ghana, John Dramani Mahama, s’en est pris aux sociétés étrangères qui exploitent de façon illégale l’or au Ghana.
«Il est inacceptable pour les étrangers d’être impliqué dans l’exploitation illégale de mine et ceux qui seront pris feront face à toutes les rigueurs de la loi sans aucune discrimination», a-t-il déclaré, cité par le Daily Graphic.
Seulement voilà: il n’y a pas que l’exploitation illégale des mines d’or qui pose problème.
Les subsides qui doivent aller aux populations riveraines restent introuvables aussi. The Chronicle rapporte que:
«L’Anglogold Ashanti Limited (Mine d’Obuasi) a promptement payé en octobre 2011 un total de royalties de 5.533.436.55 Cedis, soit 230 euros, représentant trois pour cent de son revenu d’un milliard (d’onces d’or vendu) pour les mois de juillet-août-septembre du quart de l’année dernière.»
Depuis près d’un an, le paiement des royalties minières par le gouvernement aux assemblées des districts et aux conseils traditionnels est devenu élastique.
Et cela, faute de fonds dont on se demande bien où ils sont passés.
Les Ghanéens se posent la question sur la destination de cet argent et attendent des réponses de leurs dirigeants qui révèlent au fil du temps des pratiques de gestion très peu orthodoxes.
Lu sur Daily Graphic, The Chronicle