aimez-vous le beurre à l’ail?
Il y a fort à parier que oui mais… vous avez de la difficulté à le digérer, ou bien encore, ça vous laisse une haleine fort impopulaire auprès de votre entourage immédiat.
Et bien j’ai une solution pour vous! Ou plutôt la nature nous en offre une. Encore une de ces gracieuseté sans fin.
la fleur d’ail.
Vous connaissez?
Si oui, foncez au marché, c’est le temps ou jamais de vous approvisionner et de faire vos recettes préférées.
Si non, courrez tout de même au marché afin de découvrir cet ingrédient rien de moins que magique.
Car la fleur d’ail a l’heureuse faculté d’aromatiser, et ce, de façon plus délicate que la gousse d’ail elle-même, tous nos plats, chauds et froids.
Mais où est le merveilleux dans tout ça me direz-vous? Hé bien, c’est qu’elle ne donne pas une mauvaise haleine! Pantoute. traduction: Du tout.
Ha! Que dites-vous de ça? Hmmm… à nous le pain grillé au beurre à l’ail, sans remords ni culpabilité.
le beurre végétal fait maison
J’évite tout naturellement de faire des recettes «compliquées» qui demandent beaucoup trop d’ingrédients. Le but de ces beurres à l’ail (fleur d’ail), est en fait de garder intact le goût délicat et parfumé de la fleur d’ail.
Donc, l’idéal est un corps gras végétal qui le moins de goût possible (pour ne pas noyer la fleur d’ail), qui permet une longue conservation soit au frigo ou au congélateur, et qui promet de s’étaler facilement sur des tranches de pain.
J’ai donc testé et retenu l’huile d’olive pure qui se solidifie à la température du frigo. Agit aussi bien qu’un beurre.
L’huile de coco désodorisé. Génial. Il s’agit de la même huile de coco que j’utilise pour faire des desserts crus comme le cheesecake cru aux fruits de la passion.
La margarine végétale vendue en magasin pourrait aussi convenir mais l’ingrédient principal est le beurre (huile) de palme… je n’encourage pas du tout la déforestation de masse qui va avec, sans compter les problèmes de santé qu’elle occasionne. Les détracteurs me diront que ça risque d’être pareil pour le beurre coco et la déforestation (si ça n’est l’est pas déjà?)… Je répondrais qu’il n’y a rien de parfait, et que je fais au mieux de mes connaissances et conscience.
le beurre «santé» moitié beurre, moitié huile
Il s’agit d’un compromis. Un compromis pour tous ceux et celles qui ne peuvent se passer de beurre de vache, mais qui cherche une alternative plus «santé» que la margarine (quasi synthétique) offerte dans nos supermarchés.
Ce beurre santé est composé de moitié beurre de vache et moitié d’huile végétale… première pression à froid svp, sinon le côté santé sera inexistant. Voir la recette plus bas.
Il donne une texture identique à celle de la margarine et se conserve des mois dans le frigo. Ne pas le laisser sur le comptoir, particulièrement l’été, car il va se liquéfier.
recettes
Hacher assez menu (voir photo ci-dessous) la fleur d’ail à l’aide du robot culinaire et la lame en S.
Ceci sera votre base à laquelle vous ajouterez tout simplement un corps gras de votre choix.
proportions
1 tasse d’huile d’olive ou de coco (ou toute huile qui fige au frigo)
remplir votre contenant au moins de moitié de fleur d’ail hachée comme ci-dessus
optionnel: 1/2 c. à thé de gomme de guar… pour obtenir un résultat plus onctueux comme sur la photo avec tous les beurres.
optionnel: 1/8 c. à thé de curcuma pour donner une couleur jaune
truc
Afin d’éviter que toute la fleur d’ail ne se retrouve au fond de vos contenants, il faut au fur et à mesure que votre mélange refroidi, aller remuer le tout.
Si votre contenant est petit, une ou deux fois devrait suffire.
beurre «santé»
ingrédients
1 livre de beurre
1 ½ tasse d’huile végétale (olive, canola…)
moitié du contenant de fleur d’ail en purée (ou plus ou moins… selon votre goût)
instructions
Laisser ramollir le beurre à la température de la pièce. Il faut qu’il soit mou, mais pas liquide.
Mélanger avec le robot culinaire, le beurre et l’huile.
Rajouter la fleur d’ail. Bien mélanger.
Réfrigérer.
Donne une texture de margarine et se conserve des mois dans le frigo. Ne pas laisser sur le comptoir, particulièrement l’été, car il va se liquéfier.