Voici une bien étrange invention qui est signalée par le blog Aldus, consacré aux livres et en particulier aux livres numériques. Un éditeur a développé une encre qui disparait au bout de deux mois une fois que le livre a été ouvert. L’intérêt ? Dans cette vidéo de présentation, l’éditeur argentin met l’accent sur le fait qu’un premier livre d’un nouvel auteur « ne peut attendre », autrement « il n’y en aura jamais de deuxième ». Pour vous pousser à le lire vite, il y a donc une date limite au-delà de laquelle, comme dans « Mission impossible », le livre s’autodétruira…
Ce procédé laisse tout de même perplexe. En effet, qu’adviendra-t-il pour ceux et celles qui souhaitent conserver le livre dans leur bibliothèque ? Que feront-ils alors d’un livre dont les pages sont blanches ? Pire, qu’adviendra-t-il si les clients des librairies ouvrent ce genre de livres pour les feuilleter ? C’est dire qu’ils se détruiront d’eux-mêmes avant même qu’ils ne soient achetés et lus ! Bizarre…
Source: Rue89