L'an dernier, la sécheresse avait été si cruelle que le myscélium n'avait pas permis leur pousse. Cette année, en revanche, nous n'avons pas manqué d'eau et, avec les fortes chaleurs de ces derniers jours puis une alternance de pluies, les conditions sont devenues idéales.
Et surtout de détruire un domaine d'activité qui constitue aussi un revenu annexe aux habitants permanents de la région.
Ces jolis cèpes, nous les avons achetés tout bonnement au marché dominical de Fumel, chez notre vendeuse habituelle de fraises. Elle nous dit que nous en aurons toute la saison !Et, chaque jour est un plaisir renouvelé dans notre jardin.
Les roses se passent le relais pour nous donner le meilleur spectacle. Je ne me souviens pas avoir vu autant de fleurs en même temps, on dirait qu'elles font un concours. La glycine, qui avait pris un coup de froid cet hiver et faisait pitié ce printemps, est repartie de plus belle. Au fond de la propriété, en un endroit difficilement accessible, des prunelles me tendent les bras .... comment les accomoder ? J'en tenterais bien une confiture.
Les lavendins fleurissent avec allégresse, et sont visités par des escouades de bourdons velus.Le chèvrefeuille, enfin, qui éclate en tâches dorées au milieu du feuillage envahissant. Il pleut un peu ce matin, la température ambiante a chuté d'environ 10°. Ce n'est pas désagréable.
Encore un dimanche calme avant l'arrivée des enfants ...