Le gouvernement socialiste de gauche arrivé au pouvoir semble vouloir poursuivre et accentuer la politique initiée par Nicolas Sarkozy et François Fillon.
Un article du Parisien libéral.
Certes, les ministères sont loin d'être l'ensemble des trois fonctions publiques. Mais quelle ironie ! Il fallait qu'un gouvernement socialiste de gauche arrive au pouvoir pour poursuivre et accentuer la politique initiée par Nicolas Sarkozy et François Fillon.
Électeurs de gauche, aviez-vous voté pour cela ?
Préserver les jobs de fonctionnaires est parfaitement rationnel du point de vue des concernés, c'est logique, mais il faut aussi que nous sortions de ce discours - convenu - de l'intérêt général. Les cas de dérapage se multiplient :
- 2 Avril : Un enseignant a été mis en examen pour agression sexuelle sur au moins deux écolières d’une maternelle de Créteil. Suspendu de ses fonctions, il a été remis en liberté sous contrôle judiciaire.
- 21 Juin : 7 douaniers de l’aéroport de Roissy ont été interpellés et placés en garde à vue. Ils sont soupçonnés de vols et de corruption en lien avec un trafic de stupéfiants.
- 21 Juin : Reuters nous apprend que Sylvie Andrieux, députée socialiste, sera jugée fin novembre pour complicité de détournement de fonds publics.
- 28 Juin : Radio France Picardie annonce que l'adjointe socialiste au maire d'Abbeville devait être jugée par le tribunal correctionnel d'Amiens pour fraude aux prestations sociales. Elle aurait perçue en plus de son indemnité d'élue, le RMI, le RSA, l'APL entre 2008 et 2010.
On le voit, les gens en charge de faire fonctionner l’État sont loin d'être tous irréprochables !
Résumons : des déficits publics excessifs en grande partie dus à l'excès de fonctionnaires dans notre pays + des excès liés au statut de la fonction publique.
Question : où est la réforme en profondeur que réclament les libéraux, qui permettrait d'avoir moins et mieux d’État en France ? Il faut abolir le statut de la fonction publique ! Heureusement, Bruxelles se charge à double titre de nous ramener au réel : d'une part en essayant de nous empêcher de sombrer dans une dette non remboursable (critères de Maastricht) et d'autre part en rappelant que moins de fonctionnaires ne veut pas dire sous-administration.
Nous pouvons vivre dans un pays où l’État ne s'occuperait que de police, justice, armée et diplomatie (et de préférence gérées au niveau fédéral, Européen), le reste pouvant être privatisé. Seule la justice a vraiment besoin de plus de moyens. Quant aux autres fonctions régaliennes, le contribuable et le citoyen doivent pouvoir en contrôler l'action : élection au suffrage universel direct des commissaires de police, abolition de la distinction entre droit public et droit privé, mise en concurrence systématique des missions régaliennes avec des propositions privées, privatisation des prisons et recherche de peines alternatives à cette honte de la République (lire du Nutella tarif prison, l'édito de h16).
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Sur le web.
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 01 juillet à 19:40
Ca commençait bien au début et puis l'auteur a perdu toute crédibilité dans son dernier paragraphe où il laisse entendre que l'éducation devrait être privatisé...