Un grand vent de puritanisme débridé plane sur la France.
Faute de pouvoir en maitriser les tenants et aboutissants et en particulier le proxénétisme, faute probablement aussi de pouvoir en prélever la taxe habituelle sur tout commerce, le nouveau gouvernement voudrait interdire la prohibition. Retour aux années cinquante avec la fermeture des maisons closes qui a jeté les femmes sur les trottoirs.
Tentative vaine par excellence, car, qui dit interdiction, dit clandestinité au grand préjudice des prostituées.
Les pays qui maitrisent le mieux le proxénétisme, la vraie plaie de cette activité, sont ceux qui ont légalisé totalement cette profession, avec pas-de-porte, déclaration et visibilité.
Curieusement, c'est la démarche inverse que ce même gouvernement (au moins une de ses membres) voudrait voir mise en place pour certaines drogues dites douces.
Fumette oui, baise non!
L'avenir promet.