Nos gouvernants ont de la suite dans les idées, ce qui ne saurait être un reproche. En septembre 2010, notre actuelle ministre des droits de la femme et porte-parole du gouvernement affirmait devant un journaliste du Progès :
“Le rôle de la société et donc des politiques est de faire une place à tous les modèles de famille et de parentalité”.
"La “stérilité sociale” des couples homosexuels doit être traitée au même titre que la stérilité biologique des couples hétérosexuels et que toutes les ressources médicales, y compris la gestation pour autrui doivent leur être ouvertes."
À mon sens, la stérilité sociale des couples homosexuels est naturelle et consubstantielle, de même que la gestation pour autrui est l'ultime forme de prostitution qu'il veulent interdire par ailleurs.
Bref, tout doit être permis en matière de famille. Vieille réminiscence mal comprise du “il est interdit d'interdire”.
À ce compte et puisque TOUS les modèles doivent êtres acceptés, le mariage des mineurs, la polygamie, les polymariages, doivent être acceptés comme des modèles familiaux au même titre que le mariage homosexuel. Et pourquoi pas hétérosexuel? La prostitution des enfants, l'infibulation, la pédophilie intrafamiliale comme des modèles de parentalité. Bonjour la nouvelle société vue par certains. Tranquille, plus besoin de juges aux affaires familiales !
Superbe programme à gauche : Faute d'idées, on drague le gay. Hier on les pacsaient, aujourd'hui on veut les marier.
Il semble que l'on ait oublié que le mariage est avant tout un cadre d'éducation des enfants, gage d'avenir de la société.
La gauche le réduit aux avantages fiscaux qui s'y attachent. Petit avantage individuel pour individualiste qui en oublie la raison d'être, à savoir l'avenir de la société.
Où est le sens social de cette gauche qui se veut socialiste, mais qui n'est qu'individualiste.
Dans un monde surpeuplé où la décroissance de la population doit devenir la règle, donner droit au désir quand la nature s'y refuse, voir le favoriser, pire le susciter est pour le moins contradictoire.