L’église Notre-Dame à Dijon est un chef-d’oeuvre architectural bourguignon du milieu du XIIIe siècle. La construction commencée en 1230 et achevée vingt ans plus tard. L’église a été restaurée de 1865 à 1884 par l’architecte parisien Jean Charles Laisné.
La façade comprend de fines colonnettes.
Le portail était particulièrement riche en statuaire mais il n’en reste plus rien après le passage des révolutionnaires.
Surplombant la façade 56 gargouilles toutes différences. Elles symbolisent les vices et les vertus humaines.
Au-dessus de la façade occidentale, se trouve le célèbre Jacquemart. Cette horloge à automates a été ramené par Philippe le Hardi à la suite d’une campagne punitive contre ses sujets flamands. Après avoir mis à sac la ville de Courtrai, le duc de Bourgogne fait descendre la belle horloge et l’offre à la ville de Dijon en 1383.
L’église possède de beaux vitraux contemporains de Gérard Darouste et du maître verrier Alain Parot. Les vitraux du choeur présentent les sept sacrements. Dans le transept nord la très belle rosace dépeint la création du Monde. Dans la rosace opposée, la fin du Monde est évoquée le Christ en justicier apparaît dans toute sa gloire.