Dans cette société : - Où le corps semblait bien se dévoiler avec naturel... - Où la sexualité divine s'affichait sur les murs des temples, des hypogées... "L'art de faire un jour heureux" Cet art se concevait au sein d'un mariage ! Notez que déjà, à cette époque, le mariage existait ! Il se racontait aussi dans une poésie amoureuse, tout en métaphores... La sexualité sacrée dans l'Égypte antique... Il y a bien des images érotiques : - Trouvés sur les murs intérieurs des temples, des tombeaux, des hypogées… - Et, celles gravées sur des morceaux de calcaire, - Ou alors esquissées sur des papyrus, des ostraca, -... Il y a bien des scènes étonnantes d'érotismes, quant au papyrus de Turin notamment : notre époque "moderne" l'ayant longtemps caché d'ailleurs au publique !
Détails intimes de cette société... La sexualité fut bien : - Un principe dynamique du monde du divin, - Un symbolisme cosmique quant à cette religion...
Préambule...Un petit rappel de ce que nous avons déjà traité sur ce sujet... Si cela vous est nécessaire ! Pour en savoir davantage sur la sexualité des temps anciens, je vous convie donc à suivre les liens (en jaune) : ceux-ci correspondent à des articles édités précédemment ! Qu'avons nous donc découvert, à ce sujet, lors des précédents articles ? – Les dieux, les Hommes et la sexualité... • Les nétèrou aussi avaient une activité sexuelle ! • Difficile d'analyser le comportement sexuel des anciens Égyptiens alors que les textes et les images nous en révèlent si peu ! – Les dieux, les Hommes et la sexualité... • La première des sexualités ne fut-elle pas d'origine divine ?
• Les prêtres n'eurent-ils pas imaginé la création divine sur le modèle de la génération humaine ?
• La substance même des paradigmes de l'Égypte antique, fut probablement le sexe !
Le nétèr Min. Nétèr de la fertilité et de la laitue... © JonasS La sexualité divine existait aussi… → Souvenez-vous de ce nétèr, de premier ordre, à savoir Osiris ! Découpé en morceaux... Son pénis ayant disparu ! Isis enfanta, grâce au défunt : Horus... Le temps passa, ... Horus se fit sodomiser par Seth. ... Finalement cela se résumait à : - Dominé, - Dominant... Et, il valait mieux être le dominant, sous peine "d'entendre rire les dieux" ! → Râ et l'auto-fellation enfantant Shu et Tefnut...
→ Min et son pénis en érection... →... N'oublions pas l’aphrodisiaque des nétèrou : la laitue cette plante sacrée... Papyrus satirico-érotique de Turin… (Epoque Ramesside, retrouvé à Deir el-Medineh) Détails... Musée de Turin, vieux de plus de 3 200 ans. Papyrus, cat.2031 ou CGT 55001.
De par cette représentation, je subodore que ce fameux village de Deir el-Medineh n'était pas étranger aux débordements sexuels !
De là à pousser note imagination...
Présence probable de "sorte de maison close"... N'oublions pas que ce village était un milieu privilégié, protégé par pharaon... Riche en comparaison à la vie quotidienne de ce peuple agraire,... Choquant... Indécent... Fascinant aussi... Si on essaie de se mettre dans le contexte de cette époque fort lointaine... Ce papyrus ne fait pas moins de 2,6 m de long : fort longtemps caché dans la remise du Musée...
Je vous convie à lire les écrits de Pascal Vernus, égyptologue français mondialement connu, probablement le meilleur spécialiste de cette littérature amoureuse et bien pharaonique. Ainsi, mentionne t-il le concept de : "Transgression des codes et des mœurs de la société pharaonique de l’époque des Ramsès" Ne pas y voir dans tous cela de pornographie ! Le comportement et les relations conjugales... Ce furent bien évidement le statut social qui firent les différences de par les relations conjugales... → Les démunis avaient en général une seule femme : faute de moyens afin d'en entretenir d'autres...
De plus :
– Il semblerait bien que l’adultère, fut très mal considéré pour cette caste !
– Notons que la femme fut plus sévèrement punie par rapport à l’homme quant à cet acte : elle devait risquer la mort !
L'homme pouvait être lui contraint de divorcer.
→ Pour la caste des nantis, il possédait bien une épouse principale ! Nonobstant, cela ne les empêchaient pas d'en avoir plusieurs autres femmes ou amants, selon que nous parlons de Femme ou d'homme bien évidement... Pour ne mentionner que lui, Ramsès II, aurait eu plus de cent progénitures naturelles... Cette société fut bien matrilinéaire...
Un point crucial que cette lignée : surtout quant il s'agissait de la royauté !
La lignée fut le fait uniquement de la femme...
Paradoxalement, même si la femme possédait énormément de droit elle n'en avait pas pour autant celui de décider !
Mais, quand même, elle aurait été respectée dans ce noyau familial...
Le mariage et, l'Amour au sein du mariage...
Revenons aux vivants...
Où la sexualité de la Femme se concevait au sein du mariage.
Les jeunes gens furent libres de trouver l'âme soeur sans l'intervention de leurs parents, mais la jeune femme devait se présenter vierge au mariage.
Les filles se mariaient sans doute plus jeunes que les garçons : vers l'âge de douze, treize ans contre vingt pour les garçons.
Un couple marié se devait théoriquement fidélité...
Parmi les motifs de divorce, divorce que la femme pouvait d'ailleurs solliciter, on trouvait notamment l'adultère.
Mais celui de la femme, lui faisait courir le risque :
- De perdre les biens auxquels elle avait en principe droit !
- Et pouvait même l'amener au bûcher...
Car n'oublions pas que dans cette société où l'état civil fut patrilinéaire, ce furent les hommes qui transmettaient leurs biens à leurs enfants.
Ils entendaient donc être sûrs que leurs héritiers furent effectivement leurs descendants biologiques.
Quelques notions antiques quant à ce divorce : qui lui aussi existait déjà ! Le divorce existait bien autant de Pharaon ! C'était classé comme "affaire civil" : - La religion, - Mais aussi la loi n'y intervenait pas ! La première des causes, nous l'avons déjà mentionnée, aboutissant à un tel événement, semblait être l'adultère, mais pas seulement. Les causes pouvant être : - La Haine, - Ou l'incapacité à avoir des enfants, -... → La répudiation orale... De l'un des membres du couple aurait apparemment suffit pour énoncer voir même valider le divorce ! Mais nonobstant, si une femme était répudiée sans motif grave, elle était en droit de récupérer : - Ses biens personnels et ceci dans sa totalité, - Sa dot, - Et même une partie des biens de son ex-mari ! - Pouvait y être ajouté un équivalent à une "pénalité" ! Si un Homme était répudiée sans motif grave, ce qui semblait peu répandu, mais existait néanmoins, il avait la possibilité de conserver : - La moitié de la dot, - Et les deux tiers des acquisitions du couple, voir l'ensemble.
En théorie...
L'homme fut également astreint à la monogamie.
Mais en pratique, si la femme fut stérile, il avait le droit de prendre une maîtresse afin de concevoir un enfant.
Et, si la bigamie fut rarement pratiquée, elle fut par contre assez courante pour les hommes aisés !
Entretenir une ou plusieurs concubines devait être pour cette caste, réalisable : cependant, elles ne jouissaient d'aucun droit légal...
Quant au pharaon...
Il possédait un harem peuplé de nobles égyptiennes et étrangères, mais n'avait qu'une ( bien rarement deux) épouse royale ! Le mariage entre frère et sœur restait exceptionnel, sauf sous les Ptolémée où cet inceste fut d'usage pour le pharaon comme pour ses courtisans ! Les mariages au sein d'une même famille entre : - Cousins, - Oncle, - Ou nièce, furent par contre, assez courants !
A suivre...
Le sexe est un besoin... Vraiment fondamental... Il fait partie tant de notre équilibre intrinsèque que de notre survie ! Et de plus, bien commun : - A toutes les personnes, - A tout moment, - En tout pays, normalement et bien souvent, sans discrimination, -... Les anciens Égyptiens étaient de vrais êtres humains, même s'ils nous paraissent bien loin de nous et de notre culture : ils ne dérogeaient, pas plus que nous d’ailleurs, aux règles de la vie… Ainsi, les anciens Égyptiens avaient une vie sexuelle riche et variée. Ils ont trouvé le moyen de nous décrire une partie de leur vie, en quelque sorte, leur vie des plus intimes : - En mots, - En images, -... Source Lieu : Wadi Hamamat.
Leur titre le plus répandu fut "Superviseur des manucures du palais". Illustration du photographe ©1999 Greg Reeder