Hier soir près de Montparnasse...
je sus allé écouter une conférence de...
Rupert Spira
organisé par l'association Etre Présence
Rupert Spira a commencé la soirée en prenant la métaphore célèbre de l'écran de cinéma et des images qui y sont projetées.
Nous nous identifions à un des personnages du film et oublions l'écran. Nous nous limitons à un objet du film sans voir l'écran illimité de la conscience, de l'ouverture. Et nous oublions aussi que tout est composé de l'écran; les images ne sont pas séparées de l'écran; tout est conscience.
Il n'y a qu'un écran; la conscience est une et universelle. Quand nous somems identifiés à un personnage nous pensons que le monde est composé de 7 milliards de conscience, mais c'est faux. Il n'y a qu'une conscience.
Cette métaphore avait déjà été utilisée par Ramana Maharshi :
"Vous voyez diverses scènes passer sur un écran de cinéma : un incendie semble réduire des bâtiments en cendres ; l'eau d'une tempête paraît provoquer le naufrage de navires ; mais l'écran sur lequel ces images sont projetées demeure intact : ni le feu ni l'eau ne l'ont atteint. Pourquoi ? Parce que les images sont irréelles et que l'écran, lui, est bien réel.
Semblablement, le nombre et la qualité des reflets qu'il renvoie n'affectent nullement le miroir.
De la même façon, le monde est un phénomène sur le substrat de l'unique Réalité qui n'en est aucunement touchée. La Réalité est seulement Une." Ramana Maharshi
Bien sûr ce n'est qu'une métaphore, mais Spira pense - à juste titre - qu'elle pointe vers l'expérience de l'éveil, vers l'écran éternel de la conscience.
J'ai trouvé la soirée très interessante et le bonhomme fort amical. Lisez son livre : La transparence des choses, publié chez mon concurrent et néanmoins ami : Jean-Louis Accarias
jlr