Lock Out // De James Mather et Stephen St Leger. Avec Guy Pearce et Maggie Grace.
Luc Besson a des idées originales des fois, oui parce qu'il est crédité comme ça pour Lock Out en tant que "by on original idea of". Quelle horreur. J'ai failli ravaler mon vomi à la fin de ce
navet galactique. Franchement, quand est ce que l'on va apprendre à ce manchot de Luc Besson à écrire de vraies bonnes choses. Il a tellement fait rétrécir son cerveau pour aller dans le monde
des Minimoys qu'il ne sait plus réfléchir. Ce n'est pas possible autrement. Du coup je me suis laissé séduire par son dernier chef d'oeuvre, proche d'un téléfilm sans queue ni tête mais avec les
moyens d'Europa Corp. Donc, pas mal de billets violets (oui, parce qu'en Europe, on a… des euros). Je m'attendais à un film d'action sans prise de tête qui puisse me faire passer un bon moment et
finalement je me suis retrouvé à m'ennuyer terriblement. Alors que Luc Besson avait pondu l'an dernier Columbiana et que c'était plutôt correct (sauf l'horrible filtre jaune de l'image), cette
année il donne dans la prison spatiale et là, c'est une vraie catastrophe.
MS One est une prison spatiale expérimentale où les 500 criminels les plus dangereux au monde sont maintenus dans un sommeil artificiel. Chargée d’une mission humanitaire, la fille du
Président des Etats-Unis, Emilie Warnock, arrive à bord de la station. Une mutinerie d’une rare violence y éclate. Emilie et l’équipe du MS One sont prises en otage par les détenus. Le Président
décide d’y envoyer l’agent Snow avec pour seule et unique mission de sauver sa fille et personne d’autre…
Le souci de Lock Out c'est qu'il a été pensé autour d'un personnage, d'une idée d'histoire, et d'un personnage féminin, blond, et forcément canon. Après la première fusillade, on se demande ce
que l'on va voir. J'ai été abasourdi par la nullité du scénario (bon, en même temps, que l'on me cite un film de Besson - et d'action - avec un scénario dedans - hors Léon - ?). Il y a des
explosions, il faut chaud (donc on déboutonne un petit peu, merci Maggie Grace), ça se bat comme des chiens pour un morceau de viande fraiche. Rien de bien exceptionnel à se mettre sous la dent
alors que le film aurait pu être très palpitant et porter une jolie petite réflexion sur la légitimité d'une telle prison, sur la société de cette époque, … Je pense que tout fan de films de Jean
Claude Van Damme ou de Steven Seagal se régalera avec cette accumulation de muscles et de sueur. C'est très souvent indigeste, notamment à cause du scénario putride et d'une réalisation assez
merdique.
C'est sans compter sur le jeu assez dérisoire de Guy Pearce. Je me demandais ce qu'il pouvait bien faire depuis tant d'années et puis je n'ai pas osé regarder son profil IMDB, histoire de ne pas
prendre peur en me disant : j'ai du voir tous les navets qu'il a fait. Maggie Grace m'a beaucoup fait rire parce que cette actrice n'a peur de rien. Autant je l'adorais dans Lost, autant là elle
est une vraie catastrophe à elle seule et ne relève pas le niveau du reste du cast. Il faut aller chercher dans les seconds rôles comme Peter Stormare assez jouissif dans son rôle de grand
manitou de l'histoire, ou encore Lennie James à qui le rôle de gars propre sur lui colle parfaitement. Au final, Lock Out est un film Luc Besson. Je pense que s'il avait mis un pseudo à la place
de son nom dans le film on aurait vu que c'était de lui à des kilomètres à la ronde. Il faudrait peut être aussi que j'arrête de regarder ce genre de navets. Ce n'est vraiment pas bon pour ma
santé mentale.
Note : 1/10. En bref, voilà encore un exemple de ce Luc Besson appelle du cinéma…