J’aurai aussi bien pu parler de Marionnaud, Nocibé ou Beauty Success, mais malheureusement, mes virées chez Séphora sont toujours l’occasion de prises de tête (ce qui explique que je commande de plus en plus souvent en ligne !).
Première anecdote de l’année : une brève séance de shopping au Séphora des Champs Elysées.
Evidemment, quand on est pas touriste, on évite de mettre les pieds dans cette usine.
Mais je passais devant un vendredi soir et je cherchais un petit crayon Sisley.
Entre la musique de fond trop forte, les mélanges des effluves de parfum et le discours agressif des vendeuses, on se croirait presque au souk de Marrakech.
Ici on ne te vend pas des tapis mais des rouges à lèvres, pourtant l’ambiance est la même : tu as envie de fuir.
Malgré l’adresse prestigieuse de la plus belle avenue du monde, on a plus l’impression d’être dans un Tati que dans un point de vente sélectif.
Mais pire que tout, c’est l’attitude des vendeuses qui est affligeante.
Sauf exception, elles sont toutes habillées aux couleurs de Séphora et pourtant certaines travaillent pour une marque en exclusivité.
Me voici donc en train d’argumenter avec une vendeuse Chanel à qui j’ai eu le malheur de demander où était le rayon Sisley.
J’ai eu le droit à « Chanel c’est beaucoup mieux », « Vous faites une erreur », « Venez que je vous montre » en me tenant la main.
Au secours !
J’ai terminé en lui répondant que je voulais le rayon Sisley. Point.
Elle a levé les yeux au ciel, m’a montré du doigt le rayon que je cherchais et ne m’a pas accompagnée.
Quel service hein ??!!
A mon sens, les vendeuses « en noir » devraient être des généralistes : elles te conseillent sur les différentes marques, t’orientent…
Si c’est trop technique pour elles, elles te guident vers une vendeuse spécialisée.
Mais ces soit-disant vendeuses Séphora qui sont payées pour faire du chiffre sur une marque précise, c’est complètement paradoxal dans une enseigne multi-marques !
Forcément, elles prêchent pour leur paroisse et elles s’en balancent de ce que tu cherches !
L’autre aventure est plus récente et celles qui me suivent sur Twitter ont eu quelques infos à chaud…
Le Séphora de Poissy où habitent mes parents : de taille moyenne, jamais bondé, idéal pour flâner tranquillement.
C’est sans compter sur les vendeuses qui attendent qu’une chose « que tu aies besoin d’elles ».
Quand je vois le maquillage surchargé et vulgaire de certaines j’ai envie de répondre que je n’ai pas besoin de leurs conseils.
Mais je suis une fille aimable, je fais un joli sourire et je leur dis que je n’hésiterais pas à les solliciter.
Sauf que quand on te pose la question 4 ou 5 fois en 10 minutes, ça commence à tendre un peu…
Quoi qu’il en soit, s’il y a bien un moment où on a besoin des services de la vendeuse, c’est quand on veut prendre un produit.
En terme de sécurité, ça doit être compliqué de tout mettre en libre service, mais ce serait quand même top.
Ce jour-là, je veux un Chubby Stick de Clinique.
Et voilà le discours de la « gentille » vendeuse…
« Vous les connaissez les Chubby Stick ?
Parce qu’honnêtement ils ne sont pas très bien.
Normalement on ne fait pas d’allergie avec Clinique, mais ils ont rajouté des trucs – je sais pas trop bien quoi – et du coup ils peuvent faire des allergies sur la bouche.
J’ai une autre marque de meilleure qualité à vous montrer. »
Je pense que la prochaine fois je mords…
J’ai réussi à lui faire comprendre que c’était bien le Chubby Stick que je voulais. Je lui donne la couleur, elle le glisse dans mon panier et voilà…
Sauf qu’en arrivant à la maison, j’ai remarqué qu’il ne s’agissait pas d’un Chubby Stick mais d’un gloss Clinique.
Et oui, tout ça pour ça… En plus d’être mauvaise conseillère, elle ne sait pas lire…
Mon idéal de Séphora ?
Des vendeuses généralistes en noir et des spécialistes en blanc.
Un maximum de produits en libre service.
Et une formation à la vente moins « insistante ».
Et vous, alors, votre expérience chez Séphora elle se passe toujours bien ou vous avez eu des aventures ?