Nous autres au Mouching, les masseuses thaïlandaises , vous vous doutez bien , nous en faisons une consommation intense. À l’endroit, à l’envers, sur les côtés, ces petites mains expertes nous font habilement tourner de l’oeil. Habitude, servitude : il ne se passe rarement une soirée sans une visite amicale dans les salons feutrés de ces petites spécialistes aux yeux si adorablement bridés.
Il n’y a pas mieux au monde, pensions-nous naïvement jusqu’à la semaine dernière où, mon adorable, merveilleuse, splendide etc. femme ne me dévoile la dernière mode venue de ces Orients extrêmes, j’ai nommé : les massages des pieds par des petits poissons vivants.
Ça y est, je vous vois venir : « Le Flèche a encore abusé du côtes-du-Rhône ! »
À ça, je répondrai hardiment : « Que dalle, Germaine ! Cette histoire est rigoureusement vraie. Regardez donc un peu ce film !
. Les petits poiscailles appelés » GARRA RUFA » de taille modeste ( 3 à 5 cm) sont dressés pour vous bouffer les peaux mortes (beurk!) de vos arpions et vous sortez de l’aquarium propre comme un bébé Cadum.
Vous vous doutez bien que lorsque j’ai raconté cette histoire à Cyril, le bougre a immédiatement imaginé une toute autre destination corporelle pour les fameux massages de ces petits poissons.
Couvrons rapidement d’un voile pudique cette version scabreuse.
Voile pudique ——————————————————————————————————————
Néanmoins, certains centres parisiens ayant pignon sur rut, offrant cette merveilleuse technique piscicole, vous proposent une finition manuelle dont les masseuses thaïlandaises ont le secret.
Désolé, l’entrée dans ces établissements, muni d’une canne à mouche, est absolument prohibé !