Très régulièrement, et la plupart du temps en fin de rendez-vous, mes consultants me posent timidement cette question: "Pensez-vous que j'ai moi-même un don (voyance, magnétisme, médiumnité...) particulier?".
Je leur réponds invariablement de la même manière: "Ce n'est pas à moi de l'affirmer, vous êtes la première personne à pouvoir juger de votre don, mais si vous en avez un les autres l'ont certainement déjà instinctivement détecté en venant vers vous presque inconsciemment ". Ce n'est pas me dérober, car je pense vraiment que rien ne m'autorise à "homologuer" les capacités extrasensorielles d'autrui et que la découverte de son don est un chemin initiatique dont on doit seul décider.
J'ai toujours pensé que près de 2 tiers de la population mondiale avait un don, le plus souvent totalement ignoré de soi-même. Mon don de médiumnité en soi n'a donc rien d'exceptionnel, ce qui est exceptionnel ce sont le temps et l'énergie que je lui ai consacrés afin de le comprendre et d' apprendre à l'exprimer.Très fréquemment, j'encourage mes consultants à devenir leur propre Voyant, en sachant interpréter les signes, leurs rêves prémonitoires ou parler avec leurs défunts quand ils sentent leur présence. Ce sont donc ces quelques conseils que je vais reprendre dans cet article.POUR EN FINIR AVEC LA TÉLÉPATHIEUne présence positive peut être celle d'un défunt inconnu, et une présence négative celle d'un défunt proche. Il ne s'agit donc pas de se dire "je me sens bien donc c'est maman qui est là".
Pour savoir qui est présent, il faut poser la question à haute et intelligible voix et interpréter la réponse, et donc écouter sa propre voix intérieure. Souvent, un défunt proche manifeste sa présence par une odeur significative (parfum, matière..) en déplaçant un objet référent (photo, bijou...), ou en réagissant à des faits qui le touchent directement (émotions, visites, nouvelles...).Avant d'entamer un dialogue avec un défunt, il faut oublier aussi sa propre peur, et si un fantôme peut être dérangeant (une présence inexplicable que l'on ne maîtrise pas), il est rarement dangereux (sauf dans les films de science-fiction).Il faut bien entendu mettre de côté les rêves décousus, illogiques, sans sens, ne contenant aucun message réel.Et analyser les autres, ceux qui correspondent à une question en suspens dans notre propre vie.
Au bout d'un certain nombre de "Je te l'avais dit" "Je l'avais senti" "Je savais que ça finirait comme ça" "C'est exactement ce que j'avais vu" "Tu avais raison c'est bien ce qui s'est finalement passé" , il faudra bien vous résoudre à penser que vous avez vous-même un vrai don de voyance.Que vos intuitions se manifestent par des voix, des images, des sensations, des certitudes instinctives, des odeurs, le meilleur testeur de votre don de médiumnité reste la concrétisation future de ce que vous aviez prévu.Le plus difficile reste bien entendu de prédire pour soi-même, car on peut difficilement être juge et partie, et quelles que soient nos intuitions, nous préférons souvent continuer de vivre sans les écouter.Est-ce que voir l'avenir des autres est pour autant une bonne nouvelle? Si vous souhaitez en faire votre métier : oui. Sinon, ce don risque à terme de devenir bien dommageable pour vos rapports avec autrui. Quel être humain ne préfère pas interroger la voyante plutôt que de simplement parler avec son amie? Fort peu. Ce don est tellement attractif pour autrui qu'il peut devenir un véritable handicap dans vos relations au quotidien et inexorablement vous isoler. On peut aimer un acteur sans lui demander de jouer une scène en privé, un musicien sans lui demander de nous jouer un morceau, mais peu de gens résistent à la tentation de connaître l'issue de leur avenir.Donc avant d'officialiser votre don de voyance, rappelez vous que l'absence d'intuition est un peu comme l'anonymat : peu flatteuse, mais tellement plus confortable...