Au commencement
Le rituel consistant à trinquer les verres nous vient du moyenne âge et était un signe de confiance.
Les empoisonnements étant courants à cette époque, les convives ont tout d’abord commencés par se verser réciproquement une petite quantité de leur breuvage dans le verre de l’autre. Il montrait ainsi qu’il n’avait pas de mauvaises intentions et chacun buvait ensuite une première gorgée en regardant l’autre dans les yeux. Le rituel était né, et il est ensuite devenu plus élégant d’entrechoquer les verres pour effectuer le mélange.
Oui, mais alors pourquoi deux tchins ?
Et bien, parce qu’à l’époque toujours, ils entrechoquaient deux fois les verres, pour que le mélange se fasse dans un sens « tchin », puis dans l’autre « tchin ».
Et les chinois ?
D’autre vous dirons que ce rituel vient de « tsing tsing », qui en Cantonais veut dire « salut », mais bon, non seulement l’histoire du moyenne âge est plus sympa, mais en plus elle explique tout ; pourquoi il faut regarder dans les yeux, ne pas croiser (et rsiquer de ne pas voir le mélange se faire), ne pas poser son verre entre le moment où on trinque et celui où l’on boit la première gorgée, pourquoi il faut attendre que tout le monde soit servit pour trinquer…
Aujourd’hui
Ce rituel est venu jusqu’à nous et à garder son importance, il ouvre toujours les repas et clôture souvent les discours. Par contre, la confiance entre les buveurs étant revenue, nous ne trinquons plus qu’une fois, moins fort, pour ne pas casser nos jolies verres devenus fragiles, et avec des verres qui ne sont plus rempli à ras-bord, pour ne pas tacher la moquette !
Bref, le double tchin lui est tout de même resté et il y en a même qui lèvent leur verre et disent tchin tchin sans trinquer (ah ceux-là…!).
Ah et pour revenir aux chinois, qui auraient peut-être été capable de l’inventer juste par amour pour leurs voisins, il faut savoir que « tchin tchin » en japonais signifie « pénis ». Alors si vous faite »tchin tchin » à un japonais, il y a de forte chance que sa réaction ne soit pas celle attendue.