Ce même comité s'était prononcé en 2010 contre la mise sur le marché du Lorcaserin - dont le nom commercial est Belviq ou Lorqess - en faisant valoir des inquiétudes suscitées par la formation de cancers du sein chez les rats.
Le Belviq est autorisé pour des adultes dont l'indice de masse corporelle (IMC), le poids divisé par le carré de la taille, est de 30 ou plus ou pour ceux dont l'IMC est de 27 mais souffrent d'au moins une des maladies liées au surpoids (hypertension artérielle, diabète de type 2 ou taux de cholestérol élevé), précise la Food and Drug Administration dans un communiqué.
Une perte de poids moyenne allant de 3 à 3,7%
Selon les centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC), plus d'un tiers des adultes sont obèses aux Etats-Unis. «L'obésité menace le bien-être des patients et constitue une inquiétude majeure de santé publique», déclare la Dr Janet Woodcock, directrice du Centre d'évaluation des médicaments de la FDA.«L'approbation de ce traitement, utilisé de façon responsable et combiné à un régime alimentaire et à un mode de vie sains, offre une option de traitement aux Américains qui sont obèses ou en surpoids et souffrant d'au moins une pathologie liée à leur excès de poids», ajoute-elle.
Comparativement à un placebo, un traitement avec le Belviq pendant une période allant jusqu'à un an a entraîné une perte de poids moyenne allant de 3 à 3,7%, selon les essais cliniques menés auprès de 8.000 patients.
Environ 47% des participants qui ne souffraient pas de diabète de type 2 (adulte) ont perdu au moins 5% de leur poids, contre environ 23% chez ceux qui étaient traités avec un placebo. Les effets secondaires les plus communs sont des maux de tête, des nausées, des étourdissements et de la fatigue.
(Avec AFP)
source : Le Figaro