Nouvelle noire. Chaque semaine sur Terre, un écologiste est assassiné. Voilà la révélation faite dans un récent rapport de Global Witness à l’occasion de Rio+20. L’ONG indique que 711 militants de la Nature ont été assassinés au cours de la dernière décennie, ce qui équivaut à une personne par semaine. Rien qu’en 2011, plus de cent activistes ont perdu la vie. Est-ce si dangereux d’être écologiste et d’avoir des convictions au XXIe siècle ?
Étonnamment (ou pas), la plupart de ces meurtres ont lieu dans des pays ou la liberté de la presse est contrôlée (Chine, Brésil, Russie). Encore plus étonnant de savoir que bon nombre de ces atrocités se sont produites au Brésil, là où a eu lieu la dernière réunion de l’ONU sur le développement durable.
Peu médiatisés, ces actes sont extrêmement inquiétants. Défendre l’environnement n’a jamais été une activité sans risque, certes, surtout lorsque l’on fait opposition à de gros bras. On pense aux partisans contre la déforestation, le réchauffement climatique, l’épuisement des océans, etc.
Militant de Global Witness, Billy Kyte explique que « cela montre la réalité et l’étendue choquante de la compétition pour l’accès aux ressources naturelles ». Espérons que ce triste chiffre soit en baisse pour l’année 2012.
Source image : guerrilla ecologist