Je n'aime pas du tout Mario Balotelli, qui représente beaucoup de ce que je déteste dans le foot. Comme disait le philosophe Eric Di Méco (que j'adore) : "le problème de Balotelli, c'est le cerveau... Même quand il pense à le prendre".
Pourtant, que c'était beau l'Allemagne - Italie de hier soir.
Tout était beau. Les hymnes, le match. Les buts.
Et cette scène merveilleuse. La frappe magique de Balotelli qui explose la lucarne de Neuer. Et cette image qui restera gravée dans les livres d'histoire. Balotelli qui enlève son maillot (merde pour le carton jaune), et qui devient cette icone, cette statue, ce dieu du sport, cet Hercule appolonesque noir.
J'avais bébé dans mes bras à ce moment là. Mon meilleur ami à coté de moi sur le canapé. Il faisait chaud, étouffant. Et pourtant j'avais ce frisson du moment dont on sait que l'on se souviendra dans encore longtemps. J'avais ce frisson que l'on a devant quelque chose de beau, de très beau.
Hier soir, tout était beau. Balotelli aussi.