Quatrième de couverture: Par une froide matinée d'octobre, Owen McCall, 49 ans, et son fils unique Luke, 16 ans, quittent leur chalet situé au nord du Michigan pour partir à la chasse. Et l'accident se produit… Owen laisse derrière lui Kate, une veuve éplorée mais désormais riche d'une vingtaine de millions, et un fils complètement perdu, qui part à la dérive. Et c'est alors que resurgit Jack, l’ancien amour de jeunesse de Kate. Evidemment, l’appât du gain n’y est pour rien! Mais les trois petites frappes qu’il traine dans son sillage sauront – sans trop de mal – trouver les arguments pour le ramener à la raison…
Le pire est à craindre. Le pire arrive. Et ça déclenche le rire! Même si certains vont mourir…
Mon avis:
Ce roman est une sélection «Frissons de l’été» indique un cercle rouge collé sur la couverture! Plus bas , je lis, avec la signature de Mo Hayder:
«Prenez le meilleur de Tarantino, de Carl Hiaasen et de Scott Turow. Secouez. Un cocktail détonnant à lire d’un trait.»
Pas moins !
D’avance, je me frotte les mains: de telles références, ça ne peut que me plaire!
Je l’ai donc lu jusqu’au bout - contrairement à Canel qui l’a abandonné à mi-chemin – je sais, je cafte et c’est pas beau!-
Ma lecture ne m’a pas semblé si désagréable que ça: j’ai suivi le fil ténu qui me promettait l’indispensable plongée dans l’intrigue ainsi que la montée d’adrénaline sans laquelle il ne peut exister de bons policiers et ce petit plus qui fait les grandes heures de toute création littéraire!
Mais au bout du compte, j’ai eu beau poursuivre sagement mon petit bonhomme de lecture, je n’y ai trouvé qu’ennui et accumulation de clichés et d’invraisemblances dans toute cette histoire
On m’avait promis de l’humour que j'ai à peine aperçu car trop légèrement disséminé ici et là.
Quant aux frissons, je les attends encore!
La preuve et le signe que ce livre ne m’aura vraiment pas marquée, c’est qu’après seulement quelques jours, je suis incapable de le résumer et à part le couple Eva et Luke, mère et fils, il ne me reste aucun souvenir des autres personnages!
Inutile d’en dire plus! Je renvoie aux billets de Cynthia et de Canel.
Quant aux autres, nettement plus positifs, voire pour certains carrément dithyrambiques, ils sont si nombreux que je vais me dispenser de les citer.
Je remercie les éditions L'Archipel et L.P Conseils pour cette lecture qui, je l'espère, saura trouver un public plus accueillant.
Ne tremble pas! Peter Leonard, (L'Archipel, 2012, 270 pages) Traduit de l'américain par Daniel Lemoine.