genre: action, arts martiaux, bruceploitation
année: 1978
durée: 1h20
l'histoire: Wan Li décide de se rendre sur l'île aux serpents afin d'en apprendre un peu plus sur une secte qui sème la terreur. Wan Li tombe amoureux de la prêtresse Ankawa, la femme du prince des serpents.
la critique d'Alice In Oliver:
Avec un titre pareil, donc, Big Boss à Bornéo, tout nanardeur est en droit d'attendre une belle bouserie dans les règles.
A noter que Big Boss à Bornéo, réalisé par Joseph Kong en 1978, est également connu sous le nom de Bruce Lee en Nouvelle-Guinée.
Vous l'avez donc compris: il s'agit encore une fois d'une énième production à la sauce bruceploitation.
L'ami Bruce Li, clone star du Petit Dragon, est évidemment de la partie. Cette série Z sans le sou profite de la mort du mythe et cherche à tromper son public, ne serait-ce que par son titre... Pourtant, parmi les nombreux faux sosie de Bruce Lee, Bruce Li s'avère probablement le plus doué, tout du moins, au niveau de ses compétences dans les arts martiaux. Ce qui n'empêche pas cette nouvelle production de sombrer dans le grostesque et le ridicule.
Le scénario fait évidemment partie des abonnés absents. Attention, SPOILERS ! Kwong Man Lee (Bruce Li) se rend sur l'île aux serpents, dirigée par une secte étrange. Accompagné par l'un de ses amis, Kwong Man Lee tombe amoureux d'une jolie prêtresse, une certaine Ankawa.
Hélas, la belle est déjà promise au fils du roi. Qu'à cela ne tienne, Kwong Man Lee a bien l'intention de faire parler ses poings et ses coups de tatane !
A partir de là, Bruce Lee à Bornéo oscille entre arts martiaux, fantastique, magie vaudou, aventure et érotisme.
Voilà un mélange pour le moins étonnant mais le film propose de nombreuses séquences de coucherie et de femmes à poil !
Heureusement, les bastons sont au rendez-vous. C'est d'ailleurs bien là le problème tant les combats tournent au ridicule.
Sur ce dernier point, Joseph Kong ne nous épargne rien.
Aussi, aura-t-on le droit à un Bruce Li se retrouvant confronté à des indigènes en slip rouge, puis, à un guerrier qui se cache sous le masque d'un squelette.
Mais la nanardise ne s'arrête pas là (oh non !), le film poussant le vice jusqu'à proposer une baston homérique entre Bruce Li et un gorille !
Certes, Bruce Lee à Bornéo reste un long-métrage qui brille surtout par sa médiocrité. Pourtant, force est de constater que l'on ne s'ennuie jamais.
Bref, Bruce Lee à Bornéo reste une série Z sympathique, tellement nulle qu'elle en devient curieusement géniale.
Allez comprendre...
Note: impossible de noter un truc pareil !
Note nanardeuse: 17/20