Le Tchèque Lukas Rosol (100ème joueur mondial) confronté à Rafael Nadal crée l’exploit en s’imposant sur le Central de Wimbledon. Il avait annoncé en début de partie qu’il voulait tenter sa chance et ne s’avouait pas vaincu d’office contre le Majorquin tout juste triomphant à Paris et 2 fois vainqueur à Wimbledon (2008 & 2010).
Il a eu raison de croire en sa bonne étoile et son talent pour remporter une victoire contre le joueur à abattre dans un jour plutôt moyen. Au terme de 5 longs sets (6-7[9], 6-4, 6-4, 2-6, 6-4) et d’innombrables risques qu’il a su prendre face à Rafael Nadal, le Tchèque sort de l’ombre et réalise ce qu’il appellera son dernier point remporté « son rêve : battre un favori en Grand Chelem ».
Un début de match compliqué pour l’Espagnol
Gagnant le premier set au Tie break, Nadal commet des fautes et joue trop court. Rosol quand à lui solide avec un bon service, prend l’avantage et remporte les deux sets suivants en breakant son adversaire. Si Rafael Nadal dans la partie en remportant le 4ème set (6-2), le Tchèque fait preuve d’un tennis à la hauteur lors de la manche décisive, en remportant 83% de ses premières balles et en servant à 199km/h en moyenne.
Rafael Nadal, reconnaissant la qualité et l’audace du jeu de Rosol, s’incline donc au deuxième tour du tournoi Londonien dont il disputait la finale l’an passé.
Tous les coups sont permis
Et si la défaite de Rafael Nadal ôtait une muraille pour Tsonga dont le tableau est assez ouvert ? ou pour Andy Murray qui pourrait bien enfin arriver en Finale du Grand Chelem Londonien ?
Mais le Vrai gagnant « de la défaite du Majorquin » est le numéro 3 mondial Roger Federer qui récupère la place de numéro 2, Nadal n’ayant pu défendre ses points. Cependant, pour la plus haute marche du podium, il lui faudra remporter le tournoi et continuer sur la forme qu’il affiche depuis le début du tournoi : 2 victoires en 1h15. Mais c’est sans compter sur Novak Djokovic que le Suisse rencontrera en Demi-Finales.
Encore faut-il que le Serbe a l’instar de l’Espagnol supporte le contre-coup de l’énergie fournie a Roland Garros.
Mais … si Wimbledon n’était pour aucun des 3 joueurs mondiaux qui raflent égoïstement tous les grands titres ? Et si comme en 2001 le trophée Londonien tombait entre les mains d’un outsider comme Ivanisevic détenteur d’une wild card ?