Alors que les acteurs et entreprises du covoiturage sont encore peu connus du grand public, Zipcar connaît une notoriété croissante au-delà de nos frontières. L’entreprise américaine est effet leader dans le service d’autopartage et de covoiturage, remportant un succès grandissant aux Etats-Unis, au Canada et au Royaume-Uni et ce, dans une cinquantaine de villes. Que ce soit pour économiser sur le budget transports ou pour éviter des tracas logistiques, la solution Zipcar s’appuie sur les technologies de l’information et de la communication : réservation en ligne ou via un smartphone, carte magnétique permettant l’utilisation des véhicules quelque soit la région du monde. Une simplicité d’utilisation qui répond aux besoins de bien des urbains, à la recherche de solutions flexibles pour éviter l’achat d’une voiture (voire d’une seconde voiture) qui resterait inutilisée les quatre cinquièmes du temps.
Les images qui suivent sont celles que les habitués du Tube ont pu découvrir au début du mois de mai. Cette campagne a animé le métro londonien par ses visuels colorés qui illustrent divers besoins de solutions d’autopartage ou de covoiturage comme déplacer un objet encombrant ou partir en week-end au vert. Posséder son propre véhicule n’est plus un préalable aux déplacements intelligents, disent en substance ces images.
Certaines marques viennent bien sûr à l’esprit des Français quand on évoque le covoiturage ou l’autopartage, comme Autolib’. Toutefois il faudra probablement attendre quelques années afin que des entreprises développent en France des services à l’image de Zipcar et communiquent à grande échelle sur notre territoire. Ce sont aujourd’hui les collectivités territoriales, plus particulièrement les conseils généraux de par leur compétence transports, qui engagent le plus de moyens pour traiter la question dans les media. Demain, nul doute que davantage d’acteurs privés s’associeront au secteur public dans la promotion des nouvelles mobilités et des réseaux intelligents.