Une cellule photovoltaïque sensible au domaine de l’infrarouge

Ce nouveau type de cellule photovoltaïque équipera probablement les panneaux solaires des futures générations.

Des chercheurs de l’Institut Technologique de Massachusetts aux Etats-Unis(MIT), ont créé un nouveau prototype de cellule photovoltaïque capable d’exploiter le domaine de l’infrarouge du spectre de la lumière, en plus de capter le domaine du visible. La généralisation de ces cellules, captant une partie plus importante de la lumière rendrait les panneaux solaires plus efficace qu’actuellement.

Ce type de panneau solaire qui est le premier à être constitué uniquement de carbone, est à l’heure actuelle loin d’en être au stade de l’exploitation commerciale. En effet, sa sensibilité à l’infrarouge permet seulement d’augmenter son efficacité énergétique de 0.1%.

Même si ce chiffre est dérisoire, cela nous offre de belles perspectives pour l’avenir avec un potentiel d’amélioration de l’efficacité énergétique qui devient de plus en plus important.

Rappelons que le spectre lumineux ne représente qu’une toute petite partie du spectre électromagnétique. L’infrarouge se situe au-dessus de ce domaine et encore plus haut avec des longueurs d’ondes plus importantes, il y a les micro-ondes puis les ondes radio, des ondes venant de l’espace ou émises par des appareils (radio, satellites, télévisions radars).

En dessous du rayonnement visible on a :
- Les rayonnements ultraviolets qui représentent 5% de l’énergie émise du soleil (toutefois seules certaines longueurs d’ondes atteignent la surface de la terre en raison de la couche d’ozone).
-Les rayons X. Leur fréquence est très élevée. Naturellement ils proviennent surtout des corps célestes très dense comme les étoiles à neutron ou les trous noirs.
-les rayons gamma. Ils ont la plus courte des longueurs d’onde. Ils sont libérés en sursaut intense lorsqu’une étoile massive explose en supernova.

Cette gamme de rayonnement(rayons X et gamma) est très utilisée en astrophysique contemporaine. Créer des cellules sensibles à celle-ci pourrait en plus d’améliorer le rendement des cellules actuelles, peut-être permettre de produire de l’énergie sans lumière, même le jour où le soleil aura disparu.