Un monde sans super-héros ?
Si le tome précédent constituait un hors-série qui permettait de remonter aux origines on ne peut plus lointaines (la préhistoire tout de même !) de notre héros, il ne faut pas oublier la fin du sixième tome, qui proposait un dénouement surprenant qui allait inévitablement affecter l’univers de Powers. Il faut dire que la destruction nucléaire de l’Utah, la mort du Pape par le feu et la destruction totale de la bande de Gaza sont des événements qui risquaient d’avoir de solides conséquences sur la suite de cette saga et sur le regard porté sur les super-héros.
Et… en effet, à l’entame de ce nouveau volet, l’univers de Powers est totalement bouleversé : en déclarant l’utilisation de pouvoirs illégal, le Président a surtout facilité la tâche des super-vilains, mais pas des policiers, qui ne peuvent dorénavant plus compter sur les super-héros. Si, à l’instar de “Small Gods”, “Sam & Twitch” ou “Gotham central”, “Powers” invite le lecteur à suivre le quotidien d’enquêteurs qui effectuent leur boulot en sachant qu’ils peuvent, à tout moment, être confrontés au surhumain, c’est dorénavant dans un monde sans gentils super-héros que la loi doit tenter de se faire respecter.