Avant les engagements de campagne, cette demande avait émergé lors du Grenelle de l'Environnement et avait réuni un certain consensus d'acteurs. Pourtant elle n'avait pas trouvé de traduction effective lors de la loi Grenelle 2 ou des lois de programmation budgétaire de 2010 et 2011 par opposition de Bercy et du ministère de l'Agriculture. Ces derniers relayaient la pression des lobbys industriels et agricoles dont on connait les impacts (algues vertes en Bretagne pas exemple).
Cette demande risque cependant de subir le même sort et être enterrée rapidement, lorsqu'on analyse le sort réservé à Nicole Bricq qui a essayé de mettre un terme, au du moins renégocier, l'hégémonie de certains secteurs industriels.