Faire des économies grâce à l’isolation thermique
Voilà des années que le confort de vie est recherché dans les habitats. Les vies trépidantes, en milieu urbain en particulier, font d’autant plus apprécier des logis chaleureux et ressourçants. L’écologie, l’économie sont au programme des occupants en quête d’une harmonie entre la gestion des budgets et l’agrément d’un logement de vie. De plus en plus, l’isolation phonique et l’isolation thermique sont au cœur des préoccupations des acteurs du bâtiment et de l’immobilier en général.
Lutter contre les fléaux sonores de nos systèmes sociaux, se protéger du froid, s’isoler contre les chaleurs estivales, fait partie désormais des préoccupations de beaucoup de français. Les économies à réaliser, en amont comme en aval d’un projet d’isolation thermique, sont plus que substantielles. Qu’il s’agisse d’un logement ancien ou d’un habitat neuf, l’isolation thermique bénéficie d’un panel très large de matériaux et de solutions variées.
Il faut adapter le bon isolant aux contraintes et aux besoins d’un logement. Parmi les questions à se poser, faut-il isoler par l’extérieur ou par l’intérieur ? Sur internet, il est déjà possible de s’informer sur les divers types d’isolants qui existent sur le marché. Mais le choix peut s’avérer délicat. Il est nécessaire de se rapprocher des professionnels en la matière. De plus, dans ce domaine, les fabricants ne cessent d’innover.
Au stade du choix, il est essentiel de regarder le niveau de coefficient donné pour conduire la chaleur. La petitesse d’un coefficient indique une performance d’isolation graduellement élevée. En référence moyenne d’un coefficient il est courant de retrouver du 0,035 et 0,0050. Quant à la notion de « résistance thermique », plus le coefficient est élevé et plus l’isolation sera optimale en fonction du matériau utilisé. Dans tous les cas, il faut rechercher des produits isolants thermiques certifiés ACERMI et NF CSTBat. Quelque soit le type d’isolant choisi, qu’il soit intérieur ou extérieur, avant tous travaux, il est primordial de bien comprendre l’impact du choix qui sera fait tant au niveau des crédits d’impôts que sur la réelle performance thermique.
Les normes RT
Il y a toutefois deux normes à respecter, qu’il s’agisse d’habitats neufs ou anciens. Dès qu’il s’agit d’isolation thermique, la course effrénée vers les économies d’énergie et un plus grand confort dans les logements sont synonymes d’éléments de comparaison pour une meilleure performance. Et quoi de plus normal. Dès que l’on creuse la question, il apparaît qu’en la matière il existe une réglementation très particulière. Il s’agit non seulement d’apprécier la performance des équipements (ventilation, systèmes de chauffage) avec les normes de résistances thermiques en fonction de l’isolation utilisée.
- En matière de logements neufs, les premières normes « RT » sont apparues dans la réglementation en 1974. Celle-ci n’a cessé de s’étendre en 2006, 2011 et va progresser encore au terme de 2013. Les constructeurs immobiliers sont aux bonnes loges pour apprécier, en fonction des cahiers des charges, le type de chauffage à implanter, la meilleure énergie appropriée en fonction du bâti et de son coût. L’énergie renouvelable est visée. Les normes sont donc imposées pour parvenir aux meilleures performances énergétiques. Lorsque l’on parle de consommation d’énergie primaire, il faut entendre des valeurs de références qui sont différentes d’une région à l’autre en fonction des climats. Les normes tiennent compte également de coefficients de transmission dus à la résistance thermique des matériaux d’isolation trouvés dans les parois. L’objectif, à 2012, serait d’atteindre une norme de 50 kWh/m2.an.
- Dans le cas d’une rénovation de construction ancienne, 2007 a marqué un tournant dans la réglementation thermique : la RT Bâtiments Existants. Là encore, les entrepreneurs de bâtiment connaissent bien leur sujet. Par exemple, les normes imposent 8 éléments à apprécier pour les performances énergétiques minimales. Seront pris en compte les murs extérieurs, mitoyens, les toitures, terrasses, planchers de combles perdus, les planchers de sous-sol, etc. L’ensemble des éléments de résistance thermique sera apprécié avec l’isolant existant, la lame d’air éventuelle. Cela implique les parois opaques, les fenêtres, le système de chauffage dont l’eau chaude, la ventilation mécanique. La RT attribuée indiquera une norme à respecter pour une performance minimale.