Une gonzesse anonyme me disait justement l'autre jour dans les commentaires de mon précédent article intitulé Les Gonzesses « mais dis-donc, vas-y, les mecs, t'en parles pas là, t'as peur qu'on croive que t'es gay ou quoi ? », ou du moins c'est en substance ce que j'ai compris.
Alors d'une, même pas peur, d'ailleurs je sais qu'il y a des gens qui m'ont cru gay pendant un bon moment, tout ça parce qu'en école d'ingénieur j'étais allé dire à une gonzesse de la catégorie bonnasse, avec en tête seulement toute la bonne volonté du monde et un espèce de brouillard de bière que si j'étais une gonzesse, je sortirais avec ce type, là-bas, qui trouvait qu'elle avait de belles jambes (et il faut reconnaître que c'était vrai qu'elle était bien roulée), parce que c'était un pote le type là-bas et tout (ça je l'ai pas dit c'est pour vous expliquer pourquoi j'allais lui dire ça, hein) et tout ce que cette cruche a retenu c'est que je sortirais avec si je pouvais et pas qu'il trouvait qu'elle était grave bonne, ce qui prouve bien que d'un les gonzesses quand c'est blond et bonnasse ça entend ce que ça veut bien entendre d'autant plus quand le mec qu'on leur pointe du doigt est un petit geek à lunettes à moitié barbu et qu'elle savent pas encore qu'il a couché avec Astrid parce qu'elles sont en première année parce que ça ça aurait changé les données de départ si elle l'avait su parce qu'Astrid c'était pas les deux tiers d'un thon et par là je veux dire qu'elle faisait partie de la catégorie bonnasse, même si c'est pas tout à fait vrai qu'elle avait couché avec mon pote l'essentiel c'est que le monde entier le croyait sauf Astrid, et de deux que loin de moi l'idée de refuser qu'on croive que je suis gay, même si je ne le suis pas, à cause que la nature ne l'a pas voulu ainsi, mais en même temps elle fait un peu ce qu'elle veut et des fois c'est pas super logique, comme la reproduction de la douve du foie, mais je m'égare un peu, je crois.
Et de deux, je peux carrément en parler, des mecs. Tu crois quoi, gonzesse anonyme, que j'ai peur des mecs ? Moi, peur ? Attends, j'ai eu des cours de krav-maga avec le garde du corps de Rocco Siffredi, le mec qui m'attaque avec un couteau, je lui fais la prise du serpent, avec le poignet comme ça, tout en souplesse, à la meka kitka TCHAC ! Alors non, j'ai pas peur. Et je vais en parler, des mecs, puisque c'est comme ça. Tu vois ? Tu vois ? Tu faisais ta maligne, là, à prétendre que j'étais un pédé sans couille et à croire que c'était une insulte qui me toucherait alors que trop pas, mais MÊME PAS, tu vois que tu dises ça m'en touche une sans faire bouger l'autre ce qui prouve bien que si que j'étais un pédé j'en serai un avec couilles, et je vais le faire ton article.
Alors donc, les mecs. Vaste sujet. Le mec est en effet un être par nature mystérieux, aux multiples facettes. Selon des scientifiques américains, cela serait dû à la variété de ses chromosomes sexuels.
En effet, un être humain est une équation dont les inconnues sont liées aux chromosomes sexuels.
Une gonzesse est donc une équation avec X pour seule inconnue : ça se résout en deux temps trois mouvements, une règle de trois et hop, bonnasse, boudin, même tarif !
Un mec, au contraire, c'est une équation à deux inconnues, X et Y. Et pour résoudre ça, c'est juste pas possible. On ne peut pas résoudre une équation à deux inconnues. C'est SCIEN-TI-FIQUE.
Voilà pourquoi on ne peut pas parler des mecs aussi facilement qu'on parle des gonzesses.
En revanche, on peut facilement résoudre des systèmes d'équations de deux mecs à deux inconnues.
Mais ce blog, étant lu par des enfants et des mères de famille catholiques, ne saurait verser dans les dégoûtances que ce sujet impliquerait. On n'est pas sur youporn, ici, non mais !
On va donc faire autrement, et suivre un peu la construction du précédent article, parce qu'il n'y a pas de raison.
Il y a donc trois grandes catégories de mecs : ceux qui se tapent les bonnasses, ceux qui se tapent les boudins, et ceux qui se tapent les hommes qui ne sont attirés ni par les bonnasses, ni par les boudins.
Les hommes qui se tapent les bonnasses sont, dans la majorité des cas, des espèces de véliplanchistes bronzés et superficiels. Ils ne valent pas la peine d'être connus.
Les hommes qui se tapent les boudins sont, dans la majorité des cas, des types qui voulaient se taper des bonnasses, n'ont pas réussi, et ont dû diminuer leurs exigences. Ce sont des types sans amour-propre, qui ne valent pas la peine d'être connus.
Les hommes qui se tapent des hommes sont en général homosexuels ou, aux États-Unis, sénateurs républicains. Certains doivent valoir la peine d'être connus, mais si vous traînez trop avec eux, les bonnasses autant que les boudins vont finir par se dire que vous ne leur courez pas après (après elles, les bonnasses et les boudins. Celles après qui vous courez. Et elles se tromperont, donc). En fin de compte, ils ne valent donc pas la peine d'être connus.
Voilà. J'espère avoir fait le tour de la question, et qu'on cessera de me harceler avec des demandes sexistes.
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