Mélange vie privée et vie publique
On observe également une prise de conscience : 38 % des répondants pensent qu’utiliser les réseaux sociaux en entreprise peut avoir un impact négatif sur leur activité. Et seul 17% des salariés Français trouvent normal d’utiliser ces médias en entreprise. Ce résultat contraste avec ceux des autres pays : 31 % pour l’Europe et 48 % pour la zone Asie Pacifique.En matière de recrutement, 65% des répondants n’approuvent pas qu’un employeur potentiel consulte leur profil pour prendre une décision. 60% pensent également que leur employeur actuel n’a pas le droit de consulter leurs pages personnelles. En revanche, 23 % des salariés Français pourraient utiliser les réseaux sociaux pour chercher un emploi et 26 % pourraient partager leur opinion à propos de leur travail sur les réseaux sociaux.
Une situation délicate pour l’entreprise
16% des répondants pensent qu’il est important que son employeur soit présent sur les réseaux sociaux. Ce chiffre atteint 23% pour la zone Europe – Moyen-Orient, 29% pour le continent américain et 39% pour la zone Asie pacifique. Pour les entreprises, la situation est difficile puisqu’ils doivent utiliser les réseaux sociaux tout en maitrisant les accès et les utilisations. Seul 4% des employeurs français ont demandé à leurs salariés d’arrêter l’utilisation des réseaux sociaux en entreprise contre 18% pour la zone Asie Pacifique, 13% pour la zone Europe - Moyen-Orient et 6 % pour le continent américain.À propos du Kelly Global Workforce Index : Il est réalisé grâce à une enquête internationale sur le monde du travail réalisée chaque année.Près de 170 000 personnes des zones Amériques, Asie-Pacifique et Europe-Moyen Orient-Afrique et plus de 14 000 en France ont répondu à l’enquête 2012.