Sarkozy pour « une francophonie offensive »
Lors de la journée internationale de la Francophonie, le président a tenu un discours offensif. Il souhaite que la langue de Molière demeure une langue mondiale et reconnue. Pour cela, il a convié l’ensemble des pays membre de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) à s’exprimer en français lors des grandes réunions internationales.
Actuellement, à travers le monde, quelques 200 millions de personnes parlent le Français, dont 72 millions seulement partiellement. Cela en fait la neuvième langue la plus parlée de la planète, la deuxième dans l'Union européenne en terme de nombre de locuteurs, à égalité avec l'italien, derrière l'allemand mais devant l'anglais.
Jeudi, lors de la Journée internationale de la Francophone, à la Cité internationale universitaire de Paris, il a déclaré que la défense de la langue française était pour le gouvernement une priorité. Partisan d'une « francophonie offensive », Nicolas Sarkozy a déclaré que la diplomatie française devait promouvoir la langue de Molière, notamment en défendant son usage dans les grandes enceintes internationales. Pour le chef de l'Etat, « la mondialisation ne démode pas la francophonie, elle la rend au contraire plus nécessaire ».
Ainsi, Nicolas a demandé en particulier aux pays membres de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) de privilégier le français dans les instances et réunions planétaires. « Il me paraîtrait pour le moins étrange, par exemple, que le chef de l'Etat dont le français est la langue officielle choisisse de s'adresser en anglais à l'ensemble de la communauté internationale depuis la tribune des Nations unies pour, aussitôt descendu, se plaindre que le français n'est pas assez défendu », a-t-il insisté. Pour sa part, il s’est engagé à défendre la langue française au sein de l’Europe lors de sa présidence de l’Union européenne.
Vincent PAES