Photographiées à bord de la Station Spatiale Internationale (ISS), le 13 juin dernier, lors du survol du plateau du Tibet, les nuages filandreux appelés “noctulescents” ou encore “nuages polaires mésosphèriques” s’observent principalement à la charnière du printemps et de l’été dans les deux hémisphère de la planète. S’étageant à très haute altitude, entre 76 et 85 km, ces nuages fins de glace d’eau réfléchissent la lumière après qu’il est disparu sous l’horizon.
Phénomène autrefois relativement rare, les nuages noctulescents sont de plus en plus fréquents et brillants. A présent, il n’est pas rare d’en observer à des latitudes plus basses.
Leur origine et aussi leur net accroissement ces dernières années restent encore une énigme pour les scientifiques. Les causes les plus avancées sont les poussières et débris de météores, le changement climatique ou encore les gaz de fusées … De récentes recherches évoquent également de possibles modifications de la composition de l’atmosphère et des températures.
Outre les énigmatiques nuages noctulescents, on peut distinguer sur cette même image des étages plus bas de l’atmosphère comme la stratosphère, teintée de rouge et d’orangé sur le rebord de l’horizon.
Crédit photo : ISS.