La mort de Chantal Sébire laisse ouvert le débat sur la fin de vie et l’euthanasie.
Une enquête judiciaire pour "recherche des causes de la mort" a été ouverte, mercredi 19 mars, par le parquet de Dijon, après la découverte du corps sans vie de Chantal Sébire, à son domicile, dans la soirée. Cette femme de 52 ans, atteinte d’une tumeur rare, avait réclamé une aide active à mourir, en pleine conscience, pour abréger ses souffrances.[…] Source Le Monde.
On peut dire qu’elle aura fait parler d’elle avant et après sa mort. Ce qui me rappelle une citation de L.-F. Céline (encore lui) : «[…] ce qui nuit dans l’agonie des hommes c’est le tralala… l’homme est toujours quand même en scène […]» (D’un château l’autre, 1957). Romain Gary parlait déjà du problème de l’euthanasie en 1975 dans son roman « La vie devant soi ». Exactement le même problème, rien n’a changé ; les médecins préfèrent laisser souffrir le patient jusqu’à sa mort plutôt que de l’aider. Ils se cachent derrière le serment d’Hippocrate quand ça les arrange ; mais ils n’oublient pas le serment d’Hypocrite…
Et après, on passe sous silence la mort de Arthur C. Clarke, auteur de SF mais aussi grand scientifique à qui on doit le principe des satellites géostationnaires (utilisés dans les télécommunications) entre autres choses.