Boire ou ne pas boire en plongée ???
L’école de plongée www.Aquadomia.com propose des formations plongées à Marseille entièrement sur mesure. Les stages de plongée, pour débuter en plongée ou devenir moniteur, permettent, grâce à des effectifs mini et des moniteurs de plongée hautement qualifiés, une formation accélérée en plongée. Lors de ces stages, il est important d’avoir une bonne hygiène de vie pour rester en bonne santé et optimiser son bien-être en plongée.
En plongée, les besoins en hydratation sont augmentés par les conditions difficiles (pression, froid, air asséché). Comment éviter les risques ?
Le corps est composé de 60 à 70 % d’eau. L’eau est le deuxième élément vital après l’oxygène. Des milliards de cellules composant notre organisme sont remplies d’eau et baignent dans l’eau. L’eau permet le transport de toutes les substances nutritives, oxygène, oligoéléments, hormones,… et aussi le transport qui intervient dans les échanges gazeux plus spécifiques à la plongée, pour l’absorption et l’élimination d’azote si importants pour la décompression.
L’eau intervient dans la régulation thermique par la respiration et la transpiration. Elle facilite l’élimination urinaire des déchets et le travail des reins, et intervient dans la lubrification des yeux et des articulations, contribue à tonifier les muscles, à garder une peau élastique… Mais une partie de l’eau corporelle est quotidiennement perdue. L’élimination urinaire est d’environ 1 à 1,4 litre par jour. Environ 100 à 200 ml partent dans les selles, 500 ml par les poumons, et 400 ml au minimum par la transpiration. Au repos un homme jeune perd chaque jour 2,6 l d'eau. L’équilibre hydrique de l’organisme se fait avec 1,7 litre de boisson. L’eau contenue dans les aliments apporte un autre tiers. À partir du moment où il y a des dépenses liées à la pratique de la plongée ou d’un autre sport, il faudra nécessairement compléter et rééquilibrer cette hydratation. Dès que l’on perd de l’eau, il faut en remettre.
Chez un plongeur, tout déficit en eau peut influencer de manière négative le déroulement du processus physiologique, diminuer les aptitudes physiques et favoriser l’accident de décompression. Si cette perte n’est pas compensée, elle peut être redoutable pour les muscles, les tendons et les articulations, et en plongée déclencher les « Bends », ces douleurs articulaires caractéristiques de la maladie de décompression. Un muscle déshydraté est moins souple. Les fibres peuvent casser (tendinite, claquages, déchirures musculaires). Dans une autre activité, le ski, les débutants ont un risque d’accident 3,2 fois supérieur à celui des skieurs confirmés et le risque de blessure est diminué de 24 % par litre bu.
Une perte de 500 ml, voire 1 litre, lors d’une séance d’entraînement n’est pas délétère pour la santé ni pour les performances. Elle se récupère très rapidement. Par contre, au-delà de ces fameux 2 % ou plus encore, 3, 4, 5, 6 %, on dérègle l’homéostasie, les échanges cellulaires, la thermorégulation… C’est alors que le rendement baisse. L’organisme, par mesure de sécurité, dit : stop ! 10 % de déshydratation entraînent des risques de confusion, de perte de connaissance, etc.
Vigilance en plongée !
En plongée nous sommes l’objet d’agressions : variations thermiques intenses (vent, froid), attaques des rayons du soleil, sécheresse de l’air respiré qui est asséché par les compresseurs pour éviter la corrosion de nos bouteilles. L’organisme va devoir s’adapter à la profondeur, en étant soumis tout à la fois à une hypovolémie sanguine et à une diurèse d’immersion, le « P » phénomène comme le dise les anglais ou tout simplement « l’envie de pisser » qui favorise encore la déshydratation et donc augmente les risques d’accidents de décompression.
D’où l’importance de penser à boire régulièrement, de faire trois à quatre repas équilibrés par jour. Ensuite tout dépend du plongeur, une personne en bonne condition physique et d’un bon niveau ne perdra pas beaucoup d’eau alors qu’une personne mal préparée, stressée se déshydrate rapidement.
Tout cela est augmenté par l’embonpoint qui outre l’effet de compression dans la combinaison toujours trop étroite provoque la sudation extrême au moindre effort, le tabac qui accroît le rythme ventilatoire sachant que plus on respire de l’air sec plus on s’assèche. Les salles ou voitures climatisées, le voyage en avion où l’air est aussi asséché favorisent là aussi la déshydratation et donc toujours l’accident de décompression.
Quelle boisson ?
Surtout pas d'alcool ! Celui qui vous persuade que l'on plonge mieux après un pastis ou un rhum est un fada comme on dit à Marseille !
On peut estimer à environ un litre et demi est la quantité moyenne d’eau perdue par un homme de 70 kg en une plongée. L’urine et la sueur évacuées pendant l’effort sont certes composées de 99 % d’eau, mais contient aussi des minéraux comme le sodium, minéral essentiel qui participe au maintien de l’équilibre hydrique de l’organisme et facilite la récupération. Les glucides sont indispensables pour retarder l’apparition de la fatigue.
Mais les efforts en plongée, généralement modérés, ne justifient pas à mon avis l’utilisation de boissons pour le sport ni de boissons énergisantes (Energy Drinks) à base de caféine, ginseng, taurine, guarana… Non soumises à la réglementation des produits diététiques de l’effort mais à celle du marketing !
Pour une bonne hydratation
• N’attendez pas d’avoir soif pour boire. Lorsque la sensation apparaît, il est déjà trop tard. L’organisme est déshydraté.
• Ne buvez pas trop glacé. Cela peut provoquer de légers problèmes intestinaux. Préférez l’eau fraîche ou temprérée.
• Misez sur la variété : eau du robinet, de source, plate, aromatisée ou non.
• Buvez avant, afin d’être bien hydraté(e) et que les réserves en eau et en nutriments soient suffisantes pour que le corps puisse produire son effort.
• Boire pendant l’activité physique réduit le risque de déshydratation. En plongée pensez à bien boire avant de partir, et ne redoutez pas de faire pipi dans votre combinaison, c’est naturel et si vous vous êtes bien hydraté les urines seront bien diluées, claires et peu odorantes. Mieux vaut faire pipi dans sa combi que de se retenir, la rétention étant aussi un facteur favorisant d’accident de décompression.
• Boire après la plongée facilite la récupération et l’élimination de l’acide lactique.
Bien sûr, rien ne vous empêche d'arroser vos diplômes de plongées par une bonne bière de fin de session, à consommer avec modération !
Les formations proposées par Aquadomia sensibilisent bien sûr aux règles de prévention et de préparation imposées par nos besoins physiologiques et notre bien-être en plongée : que ce soit pour le niveau 1 de plongeur,le niveau 2 de plongée, niveau 3 , la formation au guide de plongée niveau 4, la formation de moniteur de plongée en découvrant les sites de plongées à Marseille