Grâce et surtout à de belles parenthèses plus sérieuses (réflexion sur la conscience de la mort, ou la vacuité de la société), le scénario du film de Lorene Scafaria se paye même le luxe d’effectuer plusieurs virages intéressants : d’abord, en s’éloignant volontairement du film catastrophe attendu, ensuite en plongeant la tête la première dans un sentimentalisme atypique, parce que vécu en autarcie, parce qu’apposé en pied-de-nez à la mort et à l’égoïsme humain. Qu’est-ce qui compte vraiment ?, se demande le film, oscillant sans cesse entre rires et larmes. La réponse, bien que courue d’avance, est subtilement amenée, d’une poésie et d’un charme (naïf) renversants.
Sortie : le 8 août 2012