Attention, ovni ! Pour les habitués de Doseone, vous ne serez que comblés. Pour les non-initiés, Doseone est un musicien, rappeur, chanteur, producteur, poète touche-à-tout qui frôle la troisième vie en terme de productivité musicale.
Œuvrant depuis ses débuts dans la frange expérimentale du hip hop, Doseone fait vite comprendre que son mixeur à influences est grand. Découpez en morceaux du rock psyché, des beats hip hop, de l’électronique saturée et saccadée, saupoudrez d’un flow rapide et incisif aromatisé d’une voix chantée héliumisée très particulière, quelques glaçons et hop! Tournez le bouton du blender pour servir frais “G is for Deep”, le dernier album de Doseone.
Alors attention, c’est pas parce que j’ai commencé à parler de hip hop qu’il faut s’attendre à des loops carrés, des 16 temps calibrés et des jolis samples lissés. Non, G is for Deep se rapproche mélodiquement de l’électro pop, sans tomber dans le nian-nian ou le putassier. Des mélodies chantées certes plus accessibles, le travail de production en arrière est lui toujours aussi impressionnant et pointu. Chaque track de l’album est complètement différente tout en restant en totale cohésion sur toute l’écoute. Vous les décrire une par une serait vraiment impossible tant les structures des chansons sont volantes et libres, aucun cadre, aucun schéma. On se laisse tout simplement porté par sa voix “tapis volant” planant au dessus de reliefs musicaux.
Une sortie dans la droite lignée de ce que Doseone nous a habitué. Tant dans ses projets persos que ses innombrables groupes (Greenthink, Cloudead, Themselves, Subtle…) ou collaborations avec les artistes de son propre et fameux label : Anticon.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble