Vitamine D : carences et besoins

Nous essayons d'aller un peu tous les jours à la lumière du jour (c'est ce que font les enfants en cours de récréation) car la vitamine D est synthétisée notamment grâce à la lumière du soleil.
Foie de morue sous forme de terrine pour celles qui n'aiment pas le foie de morue classique fait partie de notre alimentation.

J'ai envie d'investir dans une ampoule de lumière en spectre total. (Pour faire suite à la lecture de l'ouvrage "du bon usage du soleil")
Extrait de la revue  mediscoop du 26 juin 2012. En gras les informations que je mets en valeur.
« Vitamine D : les Français carencés »

Le Figaro
Marc Mennessier observe que « l'Académie de médecine dresse un tableau plutôt sombre de la situation de la vitamine D en France : des carences de plus en plus fréquentes, des apports insuffisants et «des recommandations inadaptées aux besoins» ».
Le Pr Bernard Salle a ainsi déclaré, en présentant le rapport « Statut vitaminique, rôle extra-osseux et besoins quotidiens en vitamine D », qu’« environ la moitié de la population française est carencée. Mais si l'on considère que la valeur seuil est de 30 nanogrammes de 25 OHD (substance active dérivée de la vitamine D, NDLR) par millilitre de sérum sanguin, et non de 20 ng/ml, la proportion de personnes déficitaires passe à 70% ».
Marc Mennessier remarque que « ce constat est problématique car la vitamine D, en favorisant l'absorption intestinale du calcium, assure une bonne ossification et prévient un certain nombre de pathologies graves comme l'ostéoporose ou l'ostéomalacie, à l'origine de fractures chez le sujet âgé. Sans oublier, évidemment, le rachitisme chez l'enfant qui fut efficacement combattu à partir des années 1920 par l'ingestion quotidienne d'une cuiller à café d'huile de foie de morue ».
Le journaliste constate en outre qu’« en France, c'est toujours l'ancienne norme «inadaptée» qui prévaut ». Le Pr Salle a précisé que « le but de ce rapport est de démontrer aux autorités de santé qu'elles doivent reconsidérer leur position. […] Les apports moyens sont d'environ 100 UI par jour et par personne. Or il en faudrait 10 fois plus pour atteindre le seuil minimum de 20 ng/ml, qui est d'ailleurs insuffisant si les apports complémentaires en calcium sont trop bas pour assurer une bonne ossification ».
Marc Mennessier relève ainsi que « des études ont montré que pour réduire significativement les risques de chute ou de fracture chez les personnes âgées, la concentration sérique en 25 OHD doit être supérieure non pas à 20, mais à 30 ng/ml de sang. On en est loin… ».
Le Pr Salle a ajouté que « l'absorption d'une ampoule de vitamine D par mois devrait être systématique au-delà de 50 ans ».
Le journaliste indique en outre que « si le rachitisme carentiel du nourrisson a quasiment disparu en France, grâce notamment à une bonne supplémentation des laits maternisés, beaucoup d'adolescents présentent des carences à un âge charnière (entre 10 et 20 ans) pour la constitution de leur masse osseuse ».
Marc Mennessier rappelle qu’« outre son action sur le squelette, la vitamine D offre des bénéfices multiples. En stimulant le système immunitaire, elle permet de prévenir efficacement certaines maladies infectieuses comme la tuberculose et de lutter contre elles. […] Elle a également un impact positif contre les maladies cardio-vasculaires ou rénales, et certaines maladies auto-immunes (sclérose en plaques, diabète de type 1…). En revanche, son effet protecteur contre certains cancers, suggéré par certaines études fortement médiatisées, reste à confirmer, note prudemment l'Académie de médecine ».