Depuis que je viens au Marché de la Poésie, place Saint Eustache, à Paris, elle est là, juste à l’entrée. Je m’arrête, regarde les bols, feuillette les livres… Il faut du temps.
C’était, cette année, un dimanche. La veille, devant la MJC – Centre social de Chilly-Mazarin, j’ai assisté à la cérémonie d’une cuisson raku. Aujourd’hui, les textes de Delphine Touzet m’invitent à participer au rite.
Sommes-nous pour le moment
toujours inconsolables ?
Si tu trouves un jardin abandonné,
si tu penses qu’il est plein de promesses,
donne le baiser.
La terre creusée. Les mots tournés. Les paroles échangées. Des syllabes brûlées. Une page fendue. Un livre cousu.
Je t’ai offert un bol qui sait.