Marseille , 2014 , le Gaudinometre

Tout le monde veut prendre ma place.png

Roumanoff La Provence - Copie - Copie.jpg

après

Investiture HOLLANDE

Reception chaleureuse d'Emmanuel VALS

Il reçoit CASELLI , Président de MPM , à l'Assemblée Générale du CLUBMARSEILLE , dont il est

fondateur , avec Chantal MARGNAT en 19998

Il a pris sa carte ?

VALEURS ACTUELLES 21/6/2012

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http://www.lepoint.fr/politique/la-vague-rose-fera-t-elle-vaciller-marseille-19-06-2012-1475143_20.php

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http://infos-marseille.fr/2012/06/23/932/

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http://www.youtube.com/watch?v=BAJhtwuA7OQ&feature=plcp

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http://infos-marseille.fr/2012/06/25/gaudin-tacle-mennucci-sur-le-futur-hotel-des-catalans/

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http://www.metrofrance.com/marseille/bras-de-fer-autour-de-l-hotel-des-catalans-a-marseille/mlfy!YYVbRMKkXvuhA/

commentaire de site

Pyrrhon, 25 juin 2012 à 23:31 min

Bien. Gaudini boit du petit lait. Il joue la montre avec E Caselli qui permet de maintenir la gauche à distance en attendant 2014. Tant que les leaders du PS peinent à parler d'une même voix, il peut poursuivre sa gouvernance qui a deja fait tant de mal (les deals naguerre avec Guerini, aujourd'hui avec celui qu'il a fait patron d'MPM au mepris del'interet des marseillais qui vivent dans une ville qui a au moins 20 ans et quelques milliards de retard sur les métropoles de même rayonnement potentiel) )et le statu quo dans la non gestion du quotidien et des enjeux de la ville. Et de preparer plus sereinement 2014, lesté de la pression de Muselier mais toujours sous celle de Teissier. JNGuerini n'est pas en reste et doit savourer lui aussi la journée maussade de P Mennucci qui a mal joue le coup. Mais au final, il n'en reste pas moins que Gaudin a fait le mandat de trop, que le scenario Caselli nouvelle donne sera difficile à faire durer au-delà des cover du nouvel obs qui a du papier à vendre. Idem pour MA Carlotti qui a su trouve les reseaux du Pdt du CG pour arracher la circonscription de R Muselier quoi qu'elle nous dise de sa prise de distance avec son ex leader. D'autres news mag suivront puis se lasseront. En attendant, un hôtel de luxe de plus dans le bilan de Gaudin et une occasion de moins de faire preuve de courage politique avec la complicité d'une partie du PS local.. Dommage pour les marseillais. Gageons qu'ils sauront s'en souvenir.

L'édito de Jean-Laurent Bernard

Rédacteur en chef

26/06/2012

Jean-Laurent Bernard, est-ce possible de défendre l'environnement dans nos villes ?
"Le vieux fantasme de notre monde urbanisé, ce sont des villes à la campagne. Chez nous, la mer à la porte de chacun. Du coup, le moindre mètre cube de béton coulé est ressenti comme une atteinte insupportable à l'environnement. Et cette vertu écologique trouve d'ardents défenseurs qui jouent les politiciens autant à gauche qu'à droite. Marseille croule sous les demandes de logements supplémentaires chaque année, les aménagements routiers, les transports en commun, les services publics doivent trouver leur place dans les nouveaux quartiers. Evidemment cela tue un peu le rêve d'un Marseille qui hébergerait ses 850 000 habitants dans des maisons individuelles avec vue sur mer et pourquoi pas les pieds dans l'eau. Le sujet d'énervement du moment vient donc de ce projet d'hôtel à la place d'une friche industrielle entre la plage des Catalans et le cercle des nageurs marseillais. 2000 mètres carrés. 5 millions d'euros. Est-ce le rôle de nos impôts que de transformer ce terrain en plage alors qu'un centre de thalassothérapie assurera emplois, clients et rentrée d'argent ? Où étaient les offusqués quand des clubs nautiques privatisaient le Vieux Port interdisant aux marseillais et touristes d'en approcher les quais ? Où étaient les offusqués lorsque l'on a laissé se développer un goulot d'étranglement délirant pour aller aux Goudes au moindre rayon de soleil ? Où étaient les offusqués qui ont abandonné des dizaines de milliers d'habitants à leur sort aux extrémités de la ville, faute de transports en commun ? Où étaient les offusqués alors que des entreprises polluaient les calanques à tout-va et en toute impunité ? La corniche et les plages du Prado ont au moins préservé la vue à défaut de l'environnement. Bien sûr, il ne s'agit pas de transformer le moindre espace en immeuble de 10 étages, mais bien de comprendre que la première richesse de Marseille et des villes littorales, reste la mer. Nice, Toulon ou Marseille ont le même problème : une très forte densité urbaine qui rend les espaces disponibles aussi convoités que polémiques. Ce qui attire la mauvaise foi et le clientélisme à la petite semaine.
Bonne journée.