Loin de se faire cabotin devant ces échos et son succès de librairie, l'auteur ne revendique pourtant qu'une chose : un attachement. Attachement aux petites choses qui l'entourent, aux textes de l'Évangile, et aux mots qui lui viennent à l'esprit devant l'expérience du monde, parfois belle, parfois troublée.
Céline O'Clin a frappé à la porte de la maison de Christian Bobin, isolée dans la nature bourguignonne...
Un coeur qui pense... Pour Christian Bobin, sa tâche d'écrivain est de lutter contre « la puissance infernale de l'irréel », où l'humain démissionne devant les machines. Troublé par la dureté du monde, il ne se veut pourtant pas pessimiste. « Je suis très confiant », déclare-t-il. Et puis il rit. L'auteur français partage sa vision de la poésie, dont le but est de « chercher à avoir un cœur suréveillé ». Un cœur pour penser le monde et la vie, sincèrement et profondément.
Deuxième partie