Si votre environnement est emprunt de morosité, scepticisme, noirceur et que vous refusez qu’on érode cette envie de plaisir et de partage qui sont les vôtres, faites comme moi et précipitez-vous pour voir et écouter, au Théâtre du Châtelet, ce magnifique spectacle dansé par l’ALVIN AILEY AMERICAN DANCE THEATER, dirigé par Robert Battle.
Quelle énergie, beauté, esthétisme, vitalité : en bref… FORCE DE VIE !
Des chorégraphies d’une rare créativité mélangeant classique, moderne et contemporain.. sublimées par une scénographie et un travail de la lumière proches du tableau vivant.
D’après, Wikipédia : “Alvin Ailey, né au Texas le 5 janvier 1931 à Rogers au Texas et décédé le 1er décembre 1989 New York, compte parmi les danseurs et chorégraphes afro-américain les plus réputés.
Sa mère déménage à Los Angeles lorsqu’il est âgé de 12 ans et c’est lors d’une représentation scolaire d’un ballet de la compagnie du Ballet Russe de Monte-Carlo qu’il tombe amoureux de la danse, notamment grâce à son amie d’enfance Carmen De Lavallade qui le pousse à étudier avec Lester Horton qui devient son mentor. Après la mort de ce dernier, il se forme à la danse jazz par Katherine Dunham, Martha Graham, Doris Humphrey, et José Limón, mais reste insatisfait de ces techniques de danse.
Alvin Ailey décide alors de fonder sa propre compagnie de danse à New York en 1958 qui donne son premier spectacle le 30 mars 1958 en mettant déjà en avant des techniques extrêmement dynamiques et athlétiques. L’une des pièces marquantes de début de carrière est Blues Suite. Il devient un chorégraphe réputé à travers le monde et très prolifique. Il créa pas moins de 79 ballets tout au long de sa vie avec la Alvin Ailey American Dance Theater, qui devient progressivement l’une des plus importantes compagnies de danse à New York. La compagnie transmet aujourd’hui encore la mémoire d’Alvin Ailey, en présentant des chorégraphies de son répertoire ou des nouveaux projets. Grâce à sa compagnie, Alvin Ailey réussit le pari de populariser la danse contemporaine par l’intermédiaire des nombreuses tournées nationales ou internationales, financées par le secrétariat d’état américain. En 1987, il reçoit un American Dance Festival Award pour l’ensemble de sa carrière. Alvin Ailey meurt du sida en décembre 1989.”
Entre danse contemporaine et “street dance” en passant par ce que j’appellerais le “Gospel de la Danse !”, c’est l’immersion dans l’univers noir américain dans ce qu’il a de plus racé, de plus élégant mais aussi de plus talentueux.
A peine sortie de “La Première” à laquelle j’étais conviée (rare privilège..), encore toute excitée par ces visions chorégraphiques, je n’ai pu attendre de la partager avec vous.. avant de m’endormir comme dans un rêve..
au Théâtre du Châtelet
Du 25 juin au 21 juillet 2011
- Les 15 ballets présentés :
• 3 ballets d’Alvin Ailey :
Night Creature, Revelations, Streams
• 3 ballets de Robert Battle :
In/Side, Takademe, The Hunt
• 1 ballet de Judith Jamison :
Love Stories avec Robert Battle et Rennie Harris
• 3 ballets d’Ulysses Dove :
Episodes, Urban Folk Dance, Vespers
• 1 ballet de Camille A. Brown :
The Evolution of a Secured Feminine
• 1 ballet de Rennie Harris : Home
• 1 ballet de Ohad Naharin : Minus 16
• 1 ballet de Paul Taylor : Arden Court
• 1 ballet de Joyce Trisler : Journey