Posons-nous juste ces 3 questions :
Quelles sont les attentes des actionnaires et des employés ?
Peut-être de voir les entreprises dirigées par des leaders visionnaires, intègres, opiniâtres, capables de créer, de construire, de gérer, de développer avec habileté les organisations, de générer avec moralité des richesses profitables aux actionnaires comme aux salariés ?
Quelles sont les attentes des consommateurs ?
Peut-être de voir les entreprises dirigées par des leaders visionnaires, ambitieux, respectueux, capables de créer des produits et des services intelligents, de construire de gérer, de représenter les marques avec passion, éthique, probité et de générer des richesses profitables aux clients ?
Quelles sont les attentes des marchés financiers ?
Peut-être de voir les entreprises dirigées par des leaders créateurs de richesses durables, capables de construire, de gérer, de développer avec habileté les organisations, de générer de la prospérité tant sur le court terme que sur le long terme ?
Donc si je me résume, tout le monde attend à peu près la même chose et la crise actuelle ne ferait qu’exacerber ces attentes.
Donc si la richesse est respectable lorsqu’elle est partagée, éthique, écologique, probe, nous entrons sans aucun doute dans l’époque d’un capitalisme social.
Donc depuis 5 ans que j’enseigne le leadership, j’ai tout faux !
J’explique aux entreprises et aux personnes que, selon une méthode bien précise, elles peuvent développer un leadership remarquable qui leur permettra de créer des produits et des services de qualité, de développer des marchés, d’attirer et de conserver les meilleurs talents, d’accroître leur image de marque et construire une identité forte, mais cela est bien trop long, bien trop complexe et en fait j’ai complètement oublié de leur dire que cela leur permettra de devenir riches.
Mon Dieu, que je suis stupide !
Complètement stupide je suis, car tout le monde parle de ces problèmes et tout le monde a peur de les résoudre.
Stupide profond je suis, parce que peut-être, je n’ai pas compris que les dirigeants, les gestionnaires avant de régler les problèmes, souhaitent, semble-t-il maîtriser un avenir sans risque financier, éventuellement avec peu de difficultés et sans danger.
Énormément stupide voir parfaitement débile je suis, car si je comprends bien ce que veulent les gens, c’est devenir riches, parfois célèbres et, pour certains, disposer d’un pouvoir incontestable ?
Fiction sarcastique ou réalité autodérisoire de mon petit moi ?
En ces temps de changement, les citoyens, les consommateurs, les employés, les actionnaires qui en final ne font qu’un, espèrent néanmoins un nouveau discours, des nouveaux comportements, des idées nouvelles, des actions innovantes.
Oui, mais n’existe-t-il pas cependant une sorte d’aversion presque désolée pour juste essayer de penser autrement, de regarder différemment, d’oser tranquillement.
Excusez-moi sincèrement, j’aurai du vous dire depuis longtemps qu’apprendre le leadership, le créer, le générer, le mettre en place, c’était accéder très facilement à l’abondance, aux postes clés, à une situation enviable.
Excusez-moi sincèrement, j’aurai du vous dire depuis longtemps qu’apprendre le leadership, c’était tout simplement construire une réponse à ce vide abyssal qu’est la perte de sens, l’absence de valeurs fondamentales, la non-croyance dans nos propres capacités à faire évoluer notre monde, ce qui provoquent l’effondrement de toutes les richesses humaines et matérielles.
Nombreux sont ceux qui attendent que de vrais leaders apparaissent, tout comme d’autres attendent le Messie.
La différence est que le Messie n’est toujours pas là, alors que dans chacun d’entre vous il y a une graine de leader qui sommeille.
Alors…. Si cela vous tente de devenir riches et célèbres tout en enrichissant les autres !
Didier Reinach
Expert en leadership