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Tout le monde en conviendra : sur internet, la visibilité est essentielle. « Proposer du contenu sans visibilité, pour une organisation, reviendrait à avoir une vitrine dans une rue inaccessible aux passants, pour un commerce. »
Du référencement naturel technique au référencement naturel social
Il y a quelques années, cette visibilité passait exclusivement, par un référencement « technique » qui consistait surtout à rendre le contenu le plus facilement lisible et compréhensible par les « robots » sondeurs des moteurs de recherche, notamment par rapport aux requêtes des internautes sur des mots clés. Mais comme on le sait internet est un projet en constante mutation, au grès des développements technologiques, de l’influence des géants du secteur mais aussi, il ne faut pas l’oublier, des internautes, de leur perception, leur implication, leurs envies, la manière dont ils s’en servent, voir se l’approprient.
Ainsi en 2003, aux prémices de l’essor du web 2.0, Google rachetait Pyra Labs, société éditrice de la plateforme de Blogs « Blogger.com » et leader dans ce domaine. Je vous invite d’ailleurs à lire cet article de François Planque qui expliquait bien, à l’époque, la vision anticipatrice de la firme,: http://tinyurl.com/34wuw9t. Google, avaient parfaitement anticipé que les plateformes de blogs et autres média sociaux pouvaient jouer un rôle essentiel dans leur processus de référencement. Mettre l’internaute au cœur de ce processus permettait aussi d’apporter un élément qualitatif plus fiable, en se basant non plus exclusivement sur l’audience, mais aussi sur la participation de cette audience et son implication dans le relai des messages et contenus. Or ces 2 derniers éléments sont le fondement du processus de communication induits par les média sociaux.
Mon expérience pratique du marketing digital, ces dernières années, confirme cette évolution du référencement à tel point, qu’aujourd’hui, il est nettement plus facile de bien positionner un blog sur les moteurs de recherche, qu’un site internet. C’est d’autant plus le cas sur des requêtes génériques. Exemples : le blog http://mediassociaux1.blogspot.fr/ que j’avais créé en 2010 s’était rapidement positionné sur la première page Google sur la recherche « media sociaux » (sans référencement payant) et navigue encore en bonne position (2 ème page) sans être alimenté depuis plus de 15 mois du fait de mon changement d’activité et le blog http://batimentvert.blogspot.fr/ créé dans le cadre de ma nouvelle activité figure depuis 1 an sur la première page de Google sur la requête du même nom.
Du référencement naturel au référencement viral
L’évolution ne s’est, bien sûr, par arrêtée là. Depuis plusieurs années, la part de marché des moteurs de recherche diminue au profit de recherches réalisées directement sur les réseaux ou média sociaux (youtube en est un exemple probant) et ce n’est pas un hasard si Google s’est lancé dans la bataille des réseaux sociaux avec Google +.
Au-delà, les média sociaux qui ont pris une place de plus en plus prépondérante dans les activités des internautes, ouvrent la voie à un référencement d’un 3ème type que l’on pourrait qualifier de référencement social ou viral. La visibilité est relayée par les internautes (personnes physiques), d’une part, et par les organisations détentrices de plateformes de contenus, d’autre part, de telle sorte que l’on fait beaucoup moins appel aux moteurs de recherche. L’exemple type de l’évolution vers ce genre de processus viral est l’explosion de twitter, plateforme de micro blogging qui permet un échange de liens entre internautes, renvoyant sur des plateformes de contenu (média on line, média de partage photos ou vidéo, blogs, site internet…).
Or ce processus nécessite une approche proactive et stratégique car contrairement au média traditionnels qui ciblent déjà l’audience, il s’agit là d’aller à sa rencontre (d’où la nécessité d’être visible) et d’inciter une partie de celle-ci à s’impliquer dans le relai des messages. D’autre part, ce processus implique une présence régulière car, bien évidemment, la durée de vie des messages et surtout la période durant laquelle ils sont propagés sont, en générale, plus courtes; de plus la communication est d’autant plus percutante qu’elle colle à l’actualité immédiate.
De là à imaginer qu’en dehors des sites marchands, le site internet deviendra rapidement un élément secondaire, notamment sur le plan de la visibilité et du positionnement marketing, il n’y a qu’un pas que l’on peut franchir aisément. C’est, à mon avis déjà le cas, d’où l’importance pour les entreprises de développer une stratégie digitale en phase avec les évolutions récentes.
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