A l’UMP on se bouffe le nez ! Deux camps s’opposent : les Copéistes et les Fillonistes. Jean François Copé ne veut pas rentrer dans le petit jeu du « droit d’inventaire » que revendique Roseline Bachelot. Pour l’ancienne spécialiste des achats surnuméraires de vaccins Nicolas Sarkozy a trop penché vers la droite lors de sa campagne présidentielle. Il a trop flirté avec les thèses du Front National.
Nathalie Kosciusko-Morizet, pourtant porte-parole du candidat Sarko, sort de sa réserve pour accuser l'ex-conseiller officieux de l'Elysée, Patrick Buisson, d'avoir voulu "faire gagner" non pas M. Sarkozy mais "Charles Maurras", figure de l'extrême droite et soutien du régime de Vichy ! Que ne s’est-elle prononcée plus tôt ?
Ambiance…
Les voleurs de voix vont plancher sur leurs valeurs Se rapprochent-ils du Front tout de bleu mariné ?
Le petit Nicolas se voulait avaleur
Des mots pris d’un Buisson trop ardent brasier.
Kosciusko-Morizet sortie de sa réserve
Clame à retardement qu’on ne l’y prendra plus
Avaler du Maurras et se mettre en conserve
Son anti pétainisme l’a fortement déplue !
Marie Rose a craché dans l’ignoble breuvage
Après s’être longtemps retenue sous boisseau
Elle fustige un discours qui sema les ravages
Dans les camps modérés de vaillants libéraux.
La victoire a cent pères, défaite est orpheline
Argumente Coppé que ses critiques choquent
Comme ce droit d’inventaire meut son adrénaline !
Et comme ses partisans trament bien l’équivoque !
Pourtant bien ambigu se montra le ni-ni
Ni rosé ni marine en consigne de vote
Comme pour édulcorer les mots de Sarkozy
Sa dérive droitière, ses chansons patriotes…
Et ce tournant social raté en deux mille dix
Blâme le père Daubresse en vendant son bouquin
Tout respire la rancœur aux joies dénonciatrices
Petits comptes à régler entre républicains…
Qu’ils se bouffent le nez, peu m’en chaut mes amis
Ils auront eu cinq ans pour changer l’existence
Défaillants logiciels, fielleuses théories
Risquent encore de miner leur goût de renaissance...